Journalistes et «spin doctors» au printemps arabe

Al Jazeera a récemment révélé que plusieurs dictateurs ont fait appel à des firmes américaines et britanniques afin de redorer leur image durant le printemps arabe.

Selon le même média, plusieurs journalistes américains ont accepté des invitations de ces firmes afin d’interviewer les dictateurs. Or, la plupart des journalistes impliqués ont omis de mentionner dans leur reportage que leurs frais de voyage avaient été déboursés par des tiers.

Au-delà de l’apparent conflit d’intérêts, cette histoire soulève plusieurs inquiétudes notamment sur la transparence et l’indépendance des journalistes qui ont accepté de diffuser le contenu de campagnes promotionnelles de dictateurs sans le reconsidérer ou le critiquer, au mépris du droit à l’information du public.