Janvier 1978
Résumé de la plainte
Le 25 juillet
1977, L'Avenir de Brôme-Missisquoi publie une tranche du rapport «CLSC-CHSP de
Bedford», rédigé par M. Clermont Bégin, en reproduisant les parties
défavorables à la plaignante en caractères gras et celles qui lui sont
favorables en caractères réguliers. Cette façon de procéder, qui déprécie la
plaignante, ne respecte ni l'esprit ni la forme du Rapport Bégin.
Janvier 1978
Résumé de la plainte
La Commission
scolaire Haute-Gatineau adopte une résolution voulant que, par mesure
d'économie, ses avis publics soient dorénavant publiés dans un seul journal, La
Gatineau, plutôt que deux. Cette décision, au lieu de reposer sur les seules
considérations économiques, se veut une mesure de représailles à l'égard de La
Gazette de Maniwaki, qui a déjà dénoncé certaines irrégularités commises au sein
de cette commission scolaire. Un tel boycottage prive la population
d'informations auxquelles elle a droit.
Janvier 1978
Résumé de la plainte
Le Journal de
Québec manque à ses responsabilités d'organe d'information en négligeant de
couvrir les activités du Mouvement d'Action Populaire Limoilou. Par ailleurs,
ce journal exploite généralement les aspects sensationnels des nouvelles qu'il
rapporte. Dans son édition du 9 mai 1977, il publie un article qui laisse
planer, sans raison, des doutes sur les causes de la mort d'une femme ayant
appartenu au Mouvement d'Action Populaire.
Janvier 1978
Résumé de la plainte
Les plaignants
fournissent à la journaliste Pauline Cadieux des documents relatifs à un projet
de loi sur l'assurance-chômage. Au lieu d'en retirer les informations importantes,
la journaliste s'en sert pour étayer ses préjugés à l'égard des chômeurs, des
assistés sociaux et des membres d'Opération Dignité «1». La présentation des
articles de la journaliste, parus dans La Voix gaspésienne sous les titres
«Vils Capitalistes» (27 avril 1977) et «Il doit y avoir du bon quelque part»
(11 mai), laisse faussement croire qu'il s'agit de textes d'information.
Décembre 1977
Résumé de la plainte
Le journaliste
Roland Duguay fait la promotion d'une école de grammaire qui lui appartient
dans son article «Les cliniques grammaticales : Une école de 13 étudiants»,
publié le 6 juillet 1977 par Le Nordic.
Novembre 1977
Résumé de la plainte
Le journaliste
Jean-Yves Roy manque de rigueur dans son article «La T.V.C.R. est gravement
malade, terrassée par la gangrène politique», publié le 15 juin 1977 par Le
Progrès-Echo. Dans la même édition, le journal publie l'éditorial «L'art de se
téléviser le nombril», dans lequel M. Laurent Leblond avance des affirmations
non fondées concernant les activités du plaignant. La publication des deux
mises au point du plaignant ne suffit pas à rétablir les faits.
Novembre 1977
Résumé de la plainte
Le numéro
d'automne 1976 de Police-Dossiers, paru sous le titre «Enfants Martyrs au
Québec, de 1920 à 1976», fait preuve de sensationnalisme et de sadisme. Il
manque de respect à l'égard des victimes et de leurs proches en donnant des
détails qui permettent de les identifier. De plus, il déforme le sens d'une
brochure publiée par le Comité pour la protection de la jeunesse. Enfin,
Police-Dossiers compromet la crédibilité du Comité en laissant croire que ce
dernier lui a transmis des informations sur certains des cas traités.
Août 1977
Résumé de la plainte
L'éditorial de
M. Marc Laurendeau intitulé «Les accusations de Raymond Garneau» et celui de M.
Raymond Gagné intitulé «Garneau a eu tort mais De Belleval doit agir»,
respectivement publiés par Montréal-Matin et Le Soleil dans leur édition du 4
mars 1977, critiquent de manière diffamatoire l'article «Le mérite d'être
indépendantiste», paru sous la signature du président de La Patrie, M. Normand
Robidoux, dans l'édition du 26 février de ce journal. Les mêmes reproches
s'appliquent à l'article «Le texte cité par l'ex-ministre libéral n'est pas
d'un journaliste», publié le 4 mars par Le Soleil.
Août 1977
Résumé de la plainte
Le 8 mars 1977,
Le Soleil identifie incorrectement la provenance de l'article «Gilles
Lamontagne s'en va au fédéral», pour ensuite publier un rectificatif trois
jours plus tard. Ce stratagème, sciemment orchestré, permet au Soleil de
diffuser en primeur la nouvelle de la candidature de M. Lamontagne, ex-maire de
Québec, à l'investiture libérale fédérale du comté de Langelier.
Août 1977
Résumé de la plainte
Durant la
campagne électorale de 1976, la direction de CINQ-FM pose un geste de censure
politique en interdisant la diffusion d'une émission du programme «Derrière le
micro», animée par le collaborateur Gilles Laflamme, en raison de son contenu
pro-péquiste. Elle empêche également la diffusion d'une série d'émissions
intitulée «Le Tribunal de la répression sexuelle». L'ensemble des journaux
montréalais, à l'exception du Montréal-Matin, ignorent le communiqué qui
dénonce la station CINQ-FM, entravant ainsi le droit du public à une
information complète. Finalement, par mesure de représailles, la direction de
CINQ-FM met fin à la collaboration de M. Laflamme à la suite du dépôt de la
présente plainte devant le Conseil de presse du Québec.