Estimant que la position du Conseil était « assez limpide » et qu’une rencontre lui apparaissait « superfétatoire », M. Péladeau a fait savoir, dans une missive adressée à M. Gomery hier, que si Quebecor changeait de politique en ce qui concerne l’adhésion au Conseil de presse, l’organisme en serait alors avisé.
Réagissant à cette décision du président et chef de la direction de Quebecor de ne plus poursuivre les discussions avec le Conseil de presse, M. Gomery rappelle l’imputabilité des médias de Quebecor envers leurs mandataires, les citoyens du Québec et réaffirme qu’en se retirant du Conseil de presse, les journaux du groupe de presse brisent un contrat social qui les lie avec leur public. Malgré cette fermeture de Quebecor, le Conseil de presse maintient sa mission et son mandat et continuera à analyser les plaintes de tous les Québécois concernant notamment Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec.
Depuis sa fondation, en 1973, le Conseil de presse du Québec est un organisme à but non lucratif composé de représentants des entreprises de presse, de journalistes et de membres du public. Il agit comme tribunal d’honneur de la presse, en faveur du respect de la liberté de presse et du droit du public à l’information.
Pour plus d’information sur cet organisme, vous pouvez consulter son site Internet www.conseildepresse.qc.ca.
SOURCE :
Marie-Eve Carignan, responsable des communications et analyste
Conseil de presse du Québec
Tél. : (514) 529-2818
RENSEIGNEMENTS :
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