L’Association de la presse norvégienne a conclu que le quotidien Aftenposten avait enfreint son code d’éthique. Le journal avait écrit en 2011 que Respublika, un quotidien lithuanien, ainsi que deux autres journaux norvégiens, étaient corrompus.
Ces accusations étaient basées sur des câbles diplomatiques américains révélés en 2007 par WikiLeaks, qui indiquaient que ces journaux échangeaient une couverture médiatique positive contre des pots de vin. Le propriétaire de Respublika avait rejeté en bloc les accusations et critiqué l’Aftenposten pour ne pas avoir cherché à obtenir sa version des faits.
La commission chargée d’analyser le dossier a estimé que l’Aftenposten aurait dû être plus critique envers ses sources, en raison de l’importance des allégations.
« C’est une exigence éthique que, dans une telle situation, les documents soient soumis à une évaluation particulièrement critique avant publication. Dans cette optique, le droit à la réfutation des allégations préjudiciables à la réputation revêt une importance particulière ».