Le conseil d’administration du Conseil de presse du Québec est heureux d’annoncer la nomination de Pierre-Paul Noreau à titre de président. M. Noreau devient ainsi la 10e personne à occuper cette fonction depuis la création du Conseil en 1973.
Les membres du Conseil ont unanimement reconnu les qualités et l’expérience que M. Noreau pourra apporter au sein de l’institution. Son parcours témoigne d’un engagement profond à offrir au public une information rigoureuse et de qualité.
Titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université Laval, Pierre-Paul Noreau a commencé sa carrière dans sa ville natale de La Tuque, travaillant dans un hebdomadaire et à la radio. Il a ensuite été embauché par Le Soleil comme journaliste où il a occupé différentes fonctions. Sa plus longue affectation a été celle de correspondant parlementaire à Ottawa.
Après avoir successivement été chef de pupitre, directeur des pages économiques, chef des nouvelles, directeur de l’éditorial, vice-président et éditeur adjoint pour le quotidien de Québec, il prend les rênes du journal Le Droit en 2015 à titre de président et éditeur.
Depuis 2019, il est président de la Fondation des Prix Michener qui soutient, stimule et célèbre le journalisme d’enquête au service de l’intérêt public. Impliqué dans divers organismes, il a notamment siégé aux conseils d’administration de News Media Canada, de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, de RecycleMédias et de l’Institut du Savoir Montfort.
« Cette nomination est une excellente nouvelle pour le Conseil de presse », a déclaré la secrétaire générale du Conseil de presse, Caroline Locher. « La qualité de l’information a toujours été au cœur du travail et des accomplissements de Pierre-Paul Noreau et son leadership n’est plus à démontrer. Son enthousiasme pour la mission du Conseil et son sourire rassembleur sont contagieux. Pierre-Paul a déjà démontré son engagement pour le Conseil à titre d’administrateur. Aujourd’hui à la tête du conseil d’administration, il dirigera des membres d’exception de tous horizons, extrêmement dévoués. Tous ensemble, nous accomplirons de grandes choses pour le public québécois, j’en suis convaincue ».
M. Noreau entreprend son nouveau rôle en soulignant l’importance de l’accès des citoyens au Conseil de presse : « Pour certains, le Conseil de presse peut paraître comme un irritant censeur éthique. Pour ma part, j’y vois au contraire l’affirmation résolue des journalistes et des entreprises de presse d’offrir aux Québécois depuis 50 ans, des contenus pertinents et de qualité, en se dotant d’un instrument qui incite à maintenir les meilleurs standards. En ces temps où le monde journalistique fait face à de forts vents contraires, il me semble que, plus que jamais, il faut se rallier autour de l’institution qu’est le Conseil, se rappeler sa finalité et le soutenir de toutes les manières possibles. »
M. Noreau entrera en fonction le 19 mai prochain.
Finalement, Mme Locher a tenu à souligner la contribution exceptionnelle de la présidente sortante Paule Beaugrand-Champagne, qui termine son deuxième et dernier mandat. « Au nom du Conseil de presse, je tiens à remercier très chaleureusement notre brillante présidente, qui a su diriger le Conseil pendant huit ans, à travers vents et marées. Sa bienveillance aura assuré la crédibilité du Conseil de presse, que le public sollicite aujourd’hui plus que jamais », a conclu Mme Locher.
À propos
Le Conseil de presse du Québec est un organisme privé, à but non lucratif, qui œuvre depuis près de 50 ans à la protection de la liberté de la presse et à la défense du droit du public à une information de qualité. Son action s’étend à tous les médias d’information distribués ou diffusés au Québec, qu’ils soient membres ou non du Conseil, qu’ils appartiennent à la presse écrite ou électronique. Le Conseil reçoit les plaintes du public et donne son avis relativement à la déontologie journalistique à travers ses décisions. Mécanisme d’autorégulation de la presse, le Conseil ne peut être assimilé à un tribunal civil, il ne possède aucun pouvoir judiciaire, réglementaire, législatif ou coercitif ; il n’impose aucune autre sanction que morale.
Le Conseil de presse remercie Cision d’avoir rendu possible l’envoi de ce communiqué.
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RENSEIGNEMENTS :
Manon Desrosiers
Conseil de presse du Québec
manon.desrosiers@conseildepresse.qc.ca