EN
Conseil de presse du Québec
  • Le Conseil
    • Mission
    • Structure
    • Règlements
    • Publications
    • Membres
    • Conseil d’administration
    • L’Équipe
    • FAQ
    • Contact
  • Porter plainte
    • Processus de plainte
    • Déposer une plainte
    • Commission d’appel
    • Règlement sur l’étude des plaintes du public
  • Guide de déontologie
  • DécisionsNE PAS SUPRIMMER!!!
  • NouvellesNE PAS MODIFIER
EN
  • Le Conseil
  • Mission
  • Structure
  • Règlements
  • Publications
  • Membres
  • Conseil d’administration
  • L’Équipe
  • FAQ
  • Contact
  • Porter plainte
  • Processus de plainte
  • Guide de déontologie
  • Déposer une plainte
  • Commission d'appel
  • Décisions
  • Nouvelles

D1977-01-005

7 avril 1977

Plaignant

M.
Lucien-Jacques Robidas

Mis en cause

Le Journal de
Québec

Résumé de la plainte

Le Journal de
Québec publie, à deux endroits dans son édition du 7 janvier 1977, la photo
d’une personne trouvée pendue sur le terrain de l’Université Laval. Ce geste
témoigne d’un manque de respect tant à l’égard du public que des personnes
concernées.

Griefs du plaignant

Le Conseil a
examiné la plainte ci-dessus mentionnée concernant la publication, en page une
et trois de l’édition du 7 janvier du Journal de Québec, d’une photographie
d’une personne trouvée pendue sur le terrain de l’Université Laval à Québec. Le
plaignant dénonçait la publication de ce genre de photographie qu’il considère
comme contraire aux normes d’éthique habituellement suivies par une presse
soucieuse du respect qu’elle doit tant à son public lecteur qu’aux personnes
concernées.

Analyse

Bien qu’il eût certes bénéficié de vos points de vue et commentaires concernant cette plainte, c’est en l’absence de ceux-ci, puisque vous n’avez pas répondu à sa demande, que le Conseil en arrive à la conclusion suivante:

Le Conseil est d’avis qu’en privilégiant ainsi un tel genre d’événement, en en faisant une manchette, donnant à celle-ci un caractère démesuré par rapport à celui de la nouvelle en question, votre journal s’est laissé guider par le désir de faire du sensationnel plutôt que par celui d’informer adéquatement le public, en confondant la notion de curiosité du public avec celle d’intérêt public.

Outre qu’il considère répréhensible une telle exploitation de la détresse humaine ou d’une tragédie personnelle qui n’est en rien nécessaire à l’information adéquate du public, le Conseil déplore qu’un journal comme le vôtre néglige les précautions dont s’entoure habituellement une presse responsable et de qualité dans le traitement de telles matières, en sorte d’éviter, pour les proches d’une victime, une détresse inutile.

Analyse de la décision

  • C16F Images de violence physique

Ce site web a été réalisé grâce à la participation financière de :

© Conseil de presse du Québec. Tous droits réservés.