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D1978-07-032

5 février 1979

Plaignant

L’Association
pour le droit des gai(e)s du Québec

Représentant du plaignant

M. Marcel Pleau
(président, Association pour le droit des gai(e)s du Québec)

Mis en cause

La Presse
[Montréal]

Résumé de la plainte

Le titre «Un crime
atroce vaut cinq ans de prison à un homosexuel», paru dans l’édition du 21 juin
1978 de La Presse, utilise de manière abusive le terme «homosexuel» pour
désigner le prévenu, un homme marié, père de trois enfants, qui s’est attaqué à
un garçonnet. La Presse, en associant insidieusement les homosexuels au crime
commis, entretient l’hostilité du public à leur égard.

Griefs du plaignant

Le Conseil a
terminé l’examen de la plainte dont le saisissait M. Marcel Pleau, président de
l’Association pour le droit des gai(e)s du Québec, contre La Presse à la suite
d’un article paru dans l’édition du 21 juin dernier à la page A-3 et intitulé:
«Un crime atroce vaut cinq ans de prison à un homosexuel.»

Le plaignant
protestait contre l’utilisation du terme homosexuel pour qualifier l’auteur
d’un acte criminel parce que ce terme lui semblait injustifié dans les
circonstances du fait judiciaire rapporté. En effet, le cas cité dans cet
article se référait à un homme, marié, lui-même père de trois enfants et qui
s’était attaqué à un garçonnet. Selon le plaignant, en taxant d’homosexuel
l’individu en question, La Presse tentait d’insinuer que les homosexuels en
général seraient capables d’agir de la sorte, entretenant ainsi l’hostilité
envers ce groupe de citoyens.

Analyse

Le Conseil est d’avis que le terme homosexuel utilisé par La Presse pour qualifier ce criminel était inapproprié et non conforme à l’affaire rapportée dans l’article. Il eut été plus juste et plus exact de choisir un vocable ayant un lien avec le crime reproché à cet individu. Le Conseil déplore ce manque de rigueur qui risque, à son avis, d’entretenir des préjugés défavorables envers la minorité homosexuelle.

Analyse de la décision

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