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D1978-08-034

9 janvier 1979

Plaignant

M. Marcel
St-Martin

Mis en cause

La Presse
[Montréal]

Résumé de la plainte

La Presse utilise
une même photographie pour illustrer deux événements n’ayant aucun rapport
entre eux, soit la Conférence provinciale-municipale de juin 1978 et la réunion
annuelle des Municipalités du Québec d’octobre 1977. Le journal recourt à une
telle stratégie afin de semer la confusion dans l’esprit du lecteur.

Griefs du plaignant

Le Conseil de
Presse du Québec a terminé l’étude de la plainte dont vous le saisissiez contre
le journal La Presse.

Dans cette
plainte, vous dénonciez l’utilisation faite par ce journal d’une même
photographie pour illustrer deux événements différents et n’ayant aucun rapport
entre eux, soit la conférence provinciale-municipale de juin 1978 et la réunion
annuelle de l’Union des Municipalités du Québec d’octobre 1977.

Vous dénonciez
une telle utilisation comme constituant un accroc majeur à l’éthique
professionnelle en invoquant qu’il s’agissait là d’un procédé destiné à induire
le public en erreur.

Revenant à
charge puisque, comme vous l’indiquiez dans une lettre du 7 août, La Presse n’avait
donné suite à une première lettre de votre part dénonçant le procédé, vous vous
estimiez insatisfait des raisons données par le journal dans sa note de la
rédaction apparaissant au bas de votre seconde lettre ouverte qu’il publiait
dans son édition du 29 juillet 1978, à l’effet qu’il s’agissait d’une simple
erreur commise de bonne foi et non, comme vous le prétendiez, le résultat d’une
stratégie de la part de Power Corporation destinée à transmettre au public une
information biaisée.

Analyse

Le Conseil est d’avis que dans ce cas, comme l’indique cette note de la rédaction, il s’agit d’une erreur commise de bonne foi et non d’une stratégie de la part des propriétaires du journal ou d’une tentative délibérée d’induire le public en erreur.

Des erreurs de cette nature se produisent parfois dans les organes d’information. Et elles ne sont pas courantes au journal La Presse. Profiter de l’une d’elles pour y voir un complot destiné à tromper le public, sans accorder crédit aux explications de ceux qui reconnaissent l’avoir commise de bonne foi, relève, selon le Conseil, du procès d’intention et a pour effet de jeter arbitrairement le discrédit sur la presse et ses artisans.

Analyse de la décision

  • C13B Manipulation de l’information

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