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D1978-11-058

11 avril 1979

Plaignant

M. Trefflé
Arsenault

Mis en cause

Le
Lac-Saint-Jean [Alma] et M. Gérard Maltais (chroniqueur)

Résumé de la plainte

La rubrique «La
page à Gérard», publiée par le journal Le Lac-Saint-Jean sous la signature du
chroniqueur Gérard Maltais, renferme régulièrement des potins dont la teneur et
le mauvais goût portent atteinte à la réputation des gens concernés.

Griefs du plaignant

Le Conseil a
terminé l’examen de la plainte dont le saisissait M. Trefflé Arsenault à la
suite de certains commentaires parus sous la rubrique «La page à Gérard» où, à
titre d’exemple, M. Gérard Maltais, journaliste, écrivait, entre autres, que
«le vocabulaire chatié» du plaignant «pourrait, un jour, lui jouer de forts
mauvais tours… Quant à sa douce épouse Thérèse, si elle continue à danser de
la sorte, elle pourrait bien se retrouver dévissée un bon jour…», enfin, une
amie les accompagnant était qualifiée de bavarde, snob et «placoteuse».

Le plaignant
reprochait au journaliste de se servir régulièrement d’honnêtes gens comme
objets et victimes de ses commentaires afin d’alimenter sa chronique à potins.
Selon lui, cette façon de ridiculiser certains individus ne pouvait que porter
atteinte à leur réputation.

Analyse

Le Conseil désapprouve avec vigueur que des individus puissent être de la sorte l’objet de commentaires insipides, insidieux et de mauvais goût. Les termes et le style utilisés (indiscrétions, insinuations ou propos ambigus) sont de nature à créer des embêtements ou à porter atteinte à la réputation des personnes prises à parti. Le Conseil est d’avis que de tels textes ne sont pas de mise pour un journaliste digne de ce métier non plus que pour un journal plus soucieux d’informer adéquatement le public sur des questions qui sont réellement de son intérêt que de lui rapporter des ragots.

Enfin, comme vous semblez disposé à offrir des excuses aux personnes concernées par ces propos, le Conseil vous invite instamment à le faire ainsi que le journal auquel vous collaborez en publiant sa décision dans la chronique en question.

Analyse de la décision

  • C17C Injure

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