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D1981-03-024

4 juin 1981

Plaignant

M. A.G. Racicot

Mis en cause

Le Journal de
Montréal et M. André Rufiange (chroniqueur)

Résumé de la plainte

Dans ses
chroniques des 15 et 16 janvier 1981, le journaliste André Rufiange du Journal
de Montréal laisse croire à ses lecteurs que les dirigeants de l’Oratoire
Saint-Joseph ne respectent pas la confidentialité des lettres qu’ils reçoivent
et se moquent de ceux qui les rédigent.

Griefs du plaignant

Le Conseil de
presse a terminé l’étude de la plainte de monsieur A.G. Racicot concernant vos
chroniques des éditions des 15 et 16 janvier du Journal de Montréal. Vous y
citiez des extraits de lettres soi-disant adressées par ces citoyens à
l’Oratoire Saint-Joseph et que vous auriez tenues d’une secrétaire de
l’Oratoire.

Vous auriez
indûment laissé croire à vos lecteurs que les dirigeants de l’Oratoire Saint-Joseph
ne respectaient pas la confidentialité des lettres qu’ils recevaient. Le
plaignant vous reprochait aussi un manque de délicatesse à l’endroit des
correspondants de l’Oratoire en vous moquant d’eux.

Commentaires du mis en cause

En rejetant le
bien-fondé de cette plainte, vous faisiez remarquer au Conseil que votre
chronique se veut humoristique et que vos lecteurs la lisent comme telle. «Je
crée, j’invente, je me sers de gags que l’on m’envoie mais en les rafistolant,
j’observe et je décris, je lis et je commente à ma façon… » tel est
l’essentiel des explications que vous donniez au Conseil.

Commentaires des tiers

Le recteur de
l’Oratoire, le père Marcel Lalonde, affirmait pour sa part au plaignant, dans
une lettre datée du 3 février 1981, que les textes en question ne provenaient
nullement de l’Oratoire mais plutôt de vieilles coupures de presse. Selon le
père Lalonde, ces textes se retrouvent «à tous les deux ou trois ans dans l’un
ou l’autre des journaux de la province depuis plus de trente ans. Rufiange n’a
fait que copier ce qui a été publié ailleurs».

Analyse

Le Conseil est d’avis que vous avez induit vos lecteurs en erreur en leur laissant croire qu’une secrétaire de l’Oratoire vous faisait parvenir des lettres qui avaient été adressées à cette institution. Ce faisant, vous avez mis en doute la discrétion des responsables de l’Oratoire.

Analyse de la décision

  • C15E Fausse nouvelle/information

Tiers

M. Marcel
Lalonde (recteur, Oratoire St-Joseph)

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