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D1983-05-021

22 février 1984

Plaignant

M. Richard
Plourde

Mis en cause

CBFT-TV [SRC,
Montréal]

Représentant du mis en cause

M. Pierre O’Neil
(directeur du service de l’information, Société Radio-Canada [Montréal])

Résumé de la plainte

Le 24 mai 1983,
dans le cadre de son «Téléjournal», la Société Radio-Canada identifie le lieu
de résidence du député Gilles Grégoire. Ces détails ne sont pas d’intérêt
public, n’apportent rien à la compréhension des accusations criminelles portées
contre ce député et risquent d’inciter certaines personnes à des gestes de
représailles.

Griefs du plaignant

Le Conseil de
presse a terminé l’étude de votre plainte contre la Société Radio-Canada à qui
vous reprochiez d’avoir présenté, au cours du Téléjournal de 22 h 30 du 24 mai
1983, des détails, selon vous, non pertinents à la compréhension de la mise en
accusation du député Gilles Grégoire.

Montrer et
identifier clairement le lieu de résidence du député ainsi que la plaquette indiquant
ses nom et numéro d’appartement était susceptible, selon vous, d’inciter les
gens à poser des gestes de représailles envers monsieur Grégoire. En agissant
ainsi la Société Radio-Canada avait manqué à l’éthique professionnelle et nuit
au droit de la population à une information juste et objective.

Commentaires du mis en cause

Le directeur du
service de l’information de Radio-Canada, monsieur Pierre O’Neil, prétendait au
contraire que les détails en question étaient pertinents puisqu’ils faisaient
partie intégrante de l’événement et que, par ailleurs, ils furent rapportés
sans insistance indue puisque «l’image passait rapidement à l’écran et ne
représentait que quelques secondes du reportage en question».

Il était aussi
d’avis que la Société Radio-Canada n’avait pas porté une atteinte indue à la
vie privée de monsieur Grégoire, l’intérêt du public et son droit à
l’information lui apparaissant peser au moins aussi lourd dans la balance que
le droit de monsieur Grégoire à l’intimité. La Société avait effectivement
évité, selon monsieur O’Neil, le sensationnalisme et agi avec prudence et
discernement.

Réplique du plaignant

Répliquant à ces
propos, vous considériez que l’intérêt public et le droit à l’intimité du
député auraient été mieux préservés si la Société Radio-Canada s’était limitée
à préciser que les actes reprochés au député Grégoire avaient eu lieu à son
appartement, sans qu’il ne fut nécessaire de montrer les lieux, ce qui n’aidait
par ailleurs en rien à la compréhension de l’affaire. La nouvelle étant rattachée
à un «sujet tabou», Radio-Canada devait faire preuve de beaucoup de prudence
car les réactions qu’elle pouvait provoquer risquaient d’être exacerbées.

Analyse

Le Conseil ne retient aucun blâme contre la Société Radio-Canada dans le présent cas. La décision de montrer le lieu de résidence de monsieur Grégoire relevait d’un choix rédactionnel légitime d’autant plus que les actes reprochés au prévenu avaient eu lieu à cet endroit.

Analyse de la décision

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