Plaignant
M. Raymond
Paradis
Mis en cause
Le Devoir [Montréal]
et M. Louis-Gilles Francoeur (journaliste)
Résumé de la plainte
Dans son article
«Une nouvelle « machine de guerre » syndicale gonfle ses biceps au
Centre Paul-Sauvé», publié le 13 mars 1985 par Le Devoir, le journaliste
Louis-Gilles Francoeur traite d’un rassemblement de plusieurs organisations
syndicales en nommant tous les chefs présents, à l’exception de celui de la
Centrale de l’enseignement du Québec. Cette omission s’avère d’autant plus
inadmissible que le chef en question a prononcé un discours important.
Analyse
L’attention que décide de porter un journaliste ou un organe d’information à un sujet particulier, le choix et l’importance du sujet, de même que la façon de le traiter leur appartiennent en propre. Dans l’exercice de ces choix, les professionnels de l’information doivent cependant se conformer à l’obligation et au devoir qu’impose leur rôle d’informateurs publics de livrer une information équilibrée, conforme aux faits et aux événements.
Cela dit, le plaignant n’a pu démontré en quoi le fait de ne pas avoir signalé la présence ni le discours du chef de la C.E.Q. a privé les lecteurs d’informations importantes. La notoriété d’un individu ne peut pas non plus être le seul critère pour déterminer ce qui doit être publié ou non dans un article comme l’omission d’un nom n’est pas, a priori, discriminatoire.
Analyse de la décision
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