Plaignant
M. Luc Racicot
Mis en cause
La Seigneurie
[Boucherville] et La Relève [Boucherville]
Résumé de la plainte
Les
hebdomadaires La Seigneurie et La Relève refusent de publier une lettre du
plaignant qui critique certains enseignants d’une école secondaire régionale.
Ce refus contribue à maintenir ses concitoyens dans l’ignorance.
Griefs du plaignant
Monsieur Luc
Racicot portait plainte contre les hebdomadaires La Seigneurie et La relève de
Boucherville pour avoir refusé de publier une lettre ouverte. Cette lettre
ouverte du plaignant s’en prenait à certains enseignements du module pastoral
de l’école secondaire Saint-Paul au sujet d’événements politiques au Nicaragua.
Le plaignant considérait le refus des journaux «injustifiable», puisqu’il
contribuait à tenir dans l’ignorance des personnes qui avaient le droit de
savoir ce qui se passait dans leur milieu.
Analyse
Le Conseil a toujours reconnu la prérogative de l’éditeur en ce qui concerne le courrier des lecteurs et le Conseil est d’avis que nul n’a accès de plein droit à la tribune réservée à cette fin dans les journaux. En prenant la décision de publier ou non la lettre d’un lecteur, l’éditeur doit favoriser l’expression du plus grand nombre possible de points de vue. Il doit cependant demeurer libre de déterminer si les propos et les textes qui lui sont soumis sont d’intérêt public.
En regard de ces principes, le Conseil est d’avis que les hebdomadaires La Seigneurie et La Relève ne sauraient être blâmés pour avoir refusé de publier la lettre ouverte du plaignant.
Analyse de la décision
- C08A Choix des textes