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D1996-04-040

9 avril 1997

Plaignant

M. André Ricard

Mis en cause

Le Devoir
[Montréal]

Représentant du mis en cause

Mme Lise Bissonnette
(directrice, Le Devoir [Montréal])

Résumé de la plainte

Une entente
serait intervenue au Devoir afin de jeter le voile sur l’auteur des mystérieux
sabotages de textes avant leur impression. Le Devoir n’a pas démenti le
journaliste en cause lorsque celui-ci a affirmé que sa démission était
indépendante de ces incidents. Le Conseil de presse doit intervenir afin
d’empêcher le retour du journaliste à ses anciennes fonctions, à la Société
Radio-Canada.

Faits

La plainte porte
sur les événements reliés au sabotage de textes par un journaliste du Devoir
qui a quitté le quotidien au moment où l’affaire devenait publique.

Griefs du plaignant

André Ricard
saisit le Conseil de presse à propos de l’affaire sur le «mystérieux saboteur»
qui sévissait au Devoir, en trafiquant avec malveillance certains textes avant
leur impression.

Selon le
plaignant, «une entente serait intervenue au journal même pour jeter le voile sur
l’auteur des manipulations».

Il souligne que
Le Devoir n’a émis aucun démenti lorsque le présumé journaliste mis en cause «a
déclaré […] que sa démission était parfaitement indépendante de l’incident».
Il a appris que le journaliste allait être rappelé à Radio-Canada pour remplir
la même fonction qu’avant l’incident.

M. Ricard
regrette «l’indulgence» des médias face à cette affaire. Il attend que le
Conseil de presse se manifeste pour prévenir le retour à ses fonctions du
journaliste concerné.

Commentaires du mis en cause

Mme Lise
Bissonnette, directrice, fait savoir que Le Devoir n’a pas l’intention de
donner suite à la plainte de M. André Ricard.

Analyse

La jugeant irrecevable, le Conseil de presse rejette la plainte car il considère que l’événement concerne un problème interne de relations du travail qui n’a rien à voir avec l’éthique journalistique.

Le Conseil rappelle qu’il ne relève pas de son mandat de prévenir le retour d’un journaliste à ses fonctions ou d’intervenir auprès des organes de presse afin d’influencer, soumettre ou modifier leur politique interne et leur liberté rédactionnelle.

Les médias et les professionnels de l’information doivent être libres de relater les événements et de les commenter sans entrave ni menace ou représailles. L’attention qu’ils décident de porter à un sujet particulier relève de leur jugement rédactionnel. Le choix de ce sujet et sa pertinence, de même que la façon de le traiter, leur appartient en propre. Nul ne peut dicter à la presse le contenu de l’information sans s’exposer à faire de la censure ou à orienter l’information.

Analyse de la décision

  • C24D Hors mandat

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