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D1999-04-094

10 mars 2000

Plaignant

Marcel Fontaine

Mis en cause

Jacques Durand, journaliste et Photo
police (J.-Marc Provost, rédacteur en chef)

Résumé de la plainte

Marcel Fontaine porte plainte
contre un article de Photo police intitulé « poignardée par
son mari », publié le 2 avril 1999 dans la rubrique « Musée
du crime » du journal. Le plaignant a été condamné il y a 27 ans pour
avoir assassiné sa femme. Il a passé plusieurs années en prison et a refait sa
vie.

Jacques Durand relate donc un crime
qui a été commis en 1972. A l’article sont accolées des photos de la jeune
femme assassinée (avant le meurtre et sur son lit de mort) ainsi qu’une photo
de Marcel Fontaine datant de cette époque-là.

Griefs du plaignant

Le plaignant reproche au journal de
l’avoir condamné une seconde fois. Il explique qu’il a passé quatre ans en
prison suite à ce crime. Il attire l’attention du Conseil de presse sur le choc
causé à ses enfants qui n’avaient jamais vu la photo qui représente leur mère
morte. Selon lui, il est « injuste d’avoir à revivre ce
cauchemar ». Marcel Fontaine dit également craindre de perdre son
emploi et de voir ses enfants et petits-enfants souffrir éventuellement des
conséquences de cette publication.

Commentaires du mis en cause

Le mis-en-cause n’a émis aucun commentaire.

Réplique du plaignant

Aucune réplique.

Analyse

À cause de leur caractère pénible tant pour les victimes que pour leurs proches et souvent pour le public, les drames humains sont des sujets particulièrement délicats. Cependant, si les médias s’interdisaient d’en faire état, la liberté de la presse serait compromise.

Dans de tels cas, c’est l’intérêt public qui doit guider les professionnels de l’information et non pas la curiosité du public. La chronique « musée du crime » du journal Photo police exhume du passé des crimes terribles; le journal n’était pas tenu de demander une autorisation pour publier à nouveau un article sur une condamnation judiciaire qui a eu lieu il y a 27 ans.

Toutefois, le souci de respecter la famille des victimes aurait dû les conduire à prendre plus de précautions. Dans cette optique, la publication de la photo de la jeune femme morte manque totalement d’égard envers les enfants de la victime. Pour ce motif, le Conseil de presse adresse un blâme à l’hebdomadaire Photo police.

Analyse de la décision

  • C14A Sensationnalisme/exagération/insistance indue
  • C16A Divulgation des antécédents judiciaires
  • C16G Manque d’égards envers les victimes/proches

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