Plaignant
La municipalité de Morin-Heights et M. Yves Desmarais, directeur général
Mis en cause
M. Eric Newman, journaliste; M. Jack Burger, éditeur et le mensuel Main Street Journal
Résumé de la plainte
La municipalité de Morin-Heights dépose une plainte à l’endroit du mensuel Main Street Journal, concernant l’édition de septembre 2006 de la chronique régulière « The Right Side of the Street » du journaliste M. Eric Newman publiée sous le titre « And not a drop to drink ». Les plaignants déplorent le ton alarmiste et sensationnaliste, de même que le manque de rigueur et de vérification des informations contenues dans ce texte d’opinion. Ils dénoncent également le rectificatif, rédigé par M. Jack Burger, intitulé « Newman’s Article Raises a Stink : Morin Heights Water Safe to Drink », paru dans l’édition d’octobre 2006, qui corrigerait l’information sur l’eau potable mais se refuserait à reconnaître la responsabilité du journal quant aux inquiétudes suscitées par l’article précédent.
Griefs du plaignant
La plainte de la municipalité de Morin-Heights, représentée par son directeur général M. Yves Desmarais, concerne premièrement la chronique régulière « The Right Side of the Street » du journaliste M. Eric Newman, parue sous le titre « And not a drop to drink » dans l’édition de septembre 2006 du Main Street Journal. Le plaignant reproche au chroniqueur d’avoir créé un sentiment d’insécurité et d’anxiété injustifié à l’égard de la qualité de l’eau potable dans la communauté. Il ajoute que ces rumeurs et ces inquiétudes étaient suffisamment grandes pour que la municipalité ait à émettre un rectificatif à la suite de la publication de la chronique.
Le directeur général de la municipalité réprouve également le ton employé par M. Newman dans son article, qui se veut satirique, mais qui serait plutôt sensationnaliste. Il avance que les opinions qui y sont exprimées véhiculent des préjugés, présentent des propos vindicatifs et appellent à l’intolérance face à certains groupes de citoyens, en plus d’attaquer la réputation des personnes responsables de l’eau potable à la municipalité. M. Desmarais se dit conscient qu’un billet humoristique ne constitue pas un article de fond et qu’il puisse écorcher ou heurter quelques personnes. Il soutient cependant qu’il doit le faire de façon élégante ce qui n’est pas le cas de la chronique de M. Newman.
Le plaignant soutient également que l’information véhiculée dans l’article relève d’un manque de rigueur et que plusieurs informations qui y sont transmises sont inexactes. Ainsi, M. Newman n’aurait pas tenté de communiquer avec les employés de la municipalité pour recueillir les informations essentielles quant à la qualité de l’eau. De plus, contrairement à ce qu’affirme le journal, la municipalité n’aurait pas été submergée d’appels de citoyens avant que la chronique sur l’état de l’eau potable ne soit publiée. Selon M. Desmarais, la seule intervention d’un citoyen à ce propos aurait eu lieu à la session du 11 octobre 2006 du conseil municipal.
La municipalité de Morin-Heights aurait demandé au journal, dans les jours suivant la parution de cette chronique, qu’il informe adéquatement ses lecteurs en regard de l’état de l’eau potable. Elle aurait aussi demandé que le chroniqueur présente ses excuses à la population et aux employés visés par son article. à la suite de cette demande, l’éditeur du Main Street Journal, M. Jack Burger, a publié le texte « Newman’s Article Raises a Stink : Morin Heights Water Safe to Drink », dans l’édition d’octobre 2006. Le plaignant déplore la brièveté de ce second article qui rectifie, sans plus, l’information publiée par M. Newman. Il réprouve également certains propos de M. Burger qui en remettrait davantage quant aux affirmations du chroniqueur sur la municipalité et refuserait de reconnaître la responsabilité du journal face aux inquiétudes qui auraient été suscitées dans la population par la chronique de septembre 2006.
Commentaires du mis en cause
Commentaires de M. Eric Newman, journaliste :
M. Eric Newman présente d’abord les motifs qui l’ont poussé à dénoncer l’état de l’eau municipale. Dans un second temps, le mis-en-cause argumente au sujet des points soulevés par la plainte de la municipalité de Morin-Heights. Il estime que par cette plainte la municipalité chercherait à intimider le journal et à détourner l’opinion du public en tirant sur le messager. Pour le journaliste, la plainte de la municipalité présente une attaque aux droits reconnus aux journalistes par la Charte canadienne des droits et libertés.
Le chroniqueur répond ensuite au grief de sensationnalisme. Il explique que le genre de chronique qu’il rédige lui permet d’utiliser un style d’écriture qui lui est propre et qui diffère du journalisme d’information. Ainsi, les articles qu’il signe seraient subjectifs et exprimeraient de fortes opinions personnelles. Selon le chroniqueur, il est clair pour n’importe quel lecteur que les jugements exprimés dans les chroniques « The Right Side of the Street » reflètent ses opinions personnelles.
Le chroniqueur conteste également l’affirmation du plaignant, selon laquelle il n’aurait pas tenté de joindre des employés municipaux pour recueillir les informations nécessaires à la rédaction de sa chronique. Il soutient pour sa part avoir parlé avec plusieurs employés de la municipalité avant de la rédiger, invoquant que l’ensemble de ces conversations sont confidentielles en raison de la taille de la municipalité de Morin-Heights et des répercussions que l’information qu’ils lui ont fournie pourrait avoir sur leur emploi. M. Newman soutient, en outre, qu’une partie de l’information qu’il a reçue, confidentiellement, ne pouvait pas être publiée avant d’obtenir davantage de confirmation, puisqu’elle aurait pu réellement alarmer la population.
Quant aux reproches à l’effet que ses propos seraient vindicatifs, véhiculeraient des préjugés et appelleraient à l’intolérance face à certains groupes de citoyens, le journaliste souligne qu’il a critiqué certaines personnes particulièrement riches concernant leur habitude d’acheter de grands terrains dans les petits villages. Il croit cependant que ces personnes sont capables de traiter avec ses commentaires et n’ont pas besoin que M. Desmarais parle en leur nom.
Le mis-en-cause réprouve également le point de vue de la Ville de Morin-Heights à l’effet qu’elle ait dû émettre un rectificatif dans les jours suivant sa chronique, en raison des rumeurs et des inquiétudes que cette dernière aurait soulevées et que, contrairement à ce qu’il affirme dans l’article, la Ville n’aurait pas été submergée d’appels avant la parution de la chronique. Il réplique que si la Ville n’a pas été submergée par des plaintes concernant l’eau, c’était cependant le principal sujet de conversation dans la communauté, et ce plusieurs semaines avant la parution de son article. Il affirme n’avoir répandu aucune rumeur, ni créé d’inquiétude chez le public, puisqu’elle était déjà présente au sein de la population. Pour le mis-en-cause, si les autorités municipales n’étaient pas au courant des préoccupations du public avant la parution de sa chronique, c’est l’erreur de la municipalité elle-même.
Le mis-en-cause affirme également que le plaignant fait erreur lorsqu’il prétend que le chroniqueur se plaît à jouer avec la sensibilité des personnes les plus vulnérables de la communauté et tient des propos « sectaires » et « à la limite du fanatisme ». M. Newman estime qu’en plus d’être fausse, cette affirmation cherche surtout à isoler les personnes âgées pour lesquelles il a écrit cet article. Il précise que l’eau de Morin-Heights sentait vraiment mauvais et était d’une couleur brun jaune. De ce fait, personne ne voulait la boire, ce qui a posé de sérieux problèmes à ces personnes pour qui le poids et le coût de l’eau embouteillée peuvent être un réel problème.
Le chroniqueur ajoute qu’il n’a jamais eu autant de réactions positives au cours de ses années de journalisme, qu’à la suite de la parution de cet article. Il défie enfin M. Desmarais de présenter un témoin pouvant justifier ses accusations quant au sentiment de panique qu’il aurait suscité chez la population.
M. Newman explique enfin qu’il a son propre style d’écriture et qu’il ne doit pas s’en excuser, puisqu’il exprime son opinion dans ses chroniques, qu’il les signe et qu’il assume pleinement la responsabilité de ce qu’il écrit. Il invoque la liberté de presse, et la latitude accordée au genre journalistique qu’il pratique et l’importance de l’eau potable, qui lui conféreraient le droit décrire un article critique sur les autorités municipales. Le journaliste rappelle la situation de Walkerton, où sept personnes sont mortes et des centaines sérieusement affectées par des problèmes liés à la gestion de l’eau potable par l’administration municipale. Le mis-en-cause soutient qu’il était légitime d’écrire sur le sujet, bien que cela ne plaise pas aux autorités municipales. Le mis-en-cause estime également que le résultat de son article, qui a poussé la municipalité à agir tout de suite après sa publication et qui a permis à la communauté silencieuse de se faire entendre, démontre son utilité.
Commentaires de M. Jack Burger, président :
Le président et éditeur, M. Jack Burger, du Main Street Journal réfute d’abord les accusations du plaignant contre lui et son journal, affirmant qu’elles sont non fondées.
M. Burger rappelle ensuite que le premier article contesté par le plaignant est un texte d’opinion et non d’information ou de nouvelles. Selon lui, il est exagéré de prétendre que cet article a causé « beaucoup d’insécurité et d’inquiétude », particulièrement chez les personnes âgées. Pour l’éditeur, personne ne peut contester le fait que l’eau de la Ville a senti et goûté mauvais en plus d’avoir une apparence repoussante et ce, durant plusieurs mois, voire même plusieurs années. Ainsi, l’article n’aurait présenté que cet état de faits, qui était connu de tous. Le mis-en-cause se demande donc comment le plaignant peut évoquer des répercussions aussi importantes alors que la situation était déjà du domaine public.
Concernant le ton de M. Newman dans sa chronique, l’éditeur indique qu’il faut considérer le fait que le chroniqueur, depuis plus de dix ans, s’est fait reconnaître pour ses solides prises de positions et le fait qu’il n’avait pas de problème à les défendre. M. Burger soutient que les lecteurs réguliers du Main Street Journal savent qu’il faut prendre M. Newman avec un grain de sel.
Le mis-en-cause nie également que la chronique ait attaqué la réputation des employés municipaux alléguée par le plaignant. Si M. Newman a attaqué quelqu’un, d’après lui, c’était le conseil municipal, et non les employés de la Ville.
L’éditeur reconnaît toutefois que l’article de septembre 2006 a accru les rumeurs et les inquiétudes des lecteurs, ce qui a incité la Ville à émettre un rectificatif et le journal à faire de même. Il invoque à ce propos sa réponse parue dans l’édition de novembre 2006 dans laquelle il a abordé la question de l’eau potable. Le mis-en-cause joint également à son commentaire une lettre d’opinion d’une lectrice parue dans cette dernière édition et qui résume bien, selon lui, le sentiment de la plupart des citoyens en rapport avec l’article de M. Newman et la situation qu’il a dénoncée.
M. Burger ajoute qu’après avoir reçu la première plainte de M. Desmarais, adressée au journal, il aurait contacté M. James Jackson le responsable de l’eau pour la municipalité et lui aurait demandé ce que le Main Street Journal pouvait faire pour résoudre le conflit. Initialement, il lui aurait offert de publier une clarification et l’aurait avertit de la date de tombée pour la prochaine édition du journal. Comme il n’avait rien reçu au moment de la tombée du journal, il aurait contacté de nouveau M. Jackson, celui-ci lui aurait envoyé un document contenant les faits essentiels au sujet de la qualité de l’eau, ainsi qu’une copie de la lettre envoyée aux citoyens par la municipalité, afin qu’il publie un article sur le sujet. L’éditeur raconte qu’il a de nouveau contacté M. Jackson avant de publier sa réponse, afin de la lui lire et de lui demander de l’approuver. Il soutient avoir fait plusieurs corrections techniques, après quoi l’employé de la Ville lui aurait donné son accord avec la publication de ce second article. Il exprime donc sa surprise en regard de la plainte, puisqu’il croyait que son article intitulé « Newman’s Article Raises a Stink : Morin Heights Water Safe to Drink » avait informé le public des inquiétudes exprimées par la municipalité, en plus de présenter une réponse juste et balancée.
Réplique du plaignant
Ayant pris connaissance des commentaires des mis-en-cause, le représentant de la municipalité de Morin-Heights réitère ses doléances à l’endroit des mis-en-cause. Afin d’appuyer celles-ci, M. Desmarais rappelle quelques uns des principes du guide Droits et responsabilités de la presse du Conseil de presse relatifs à la rigueur, la qualité et la rectification de l’information, de même qu’aux sources d’information.
En conclusion, le plaignant rappelle la rigueur exemplaire requise pour traiter d’un sujet aussi sérieux que la qualité de l’eau potable.
Analyse
La chronique est un genre journalistique qui laisse à son auteur une grande latitude dans l’expression de ses points de vue. Les auteurs de chroniques ne sauraient toutefois se soustraire aux exigences de rigueur et d’exactitude. Ils doivent éviter, tant par le ton que par le vocabulaire qu’ils emploient, de donner aux événements une signification qu’ils n’ont pas ou de laisser planer des malentendus qui risquent de discréditer les personnes ou les groupes. S’ils peuvent dénoncer avec vigueur les idées et les actions qu’ils réprouvent, porter des jugements en toute liberté, rien ne les autorise cependant à cacher ou à altérer des faits pour justifier l’interprétation qu’ils en tirent.
La municipalité de Morin-Heights soutient que le chroniqueur, M. Eric Newman, a dépassé les limites reconnues par ce genre journalistique en véhiculant de fausses informations et en employant un ton inapproprié et agressif à l’intérieur de sa chronique régulière parue dans l’édition de septembre 2006 du Main Street Journal, sous le titre « And not a drop to drink ». Les plaignants dénoncent également le rectificatif publié par M. Jack Burger dans l’édition suivante du journal, dans lequel l’éditeur refuserait de reconnaître la responsabilité du journal face aux propos du chroniqueur.
Les plaignants évoquent d’abord le manque d’exactitude et de rigueur de l’information présentée dans la chronique de M. Newman.
Bien qu’il affirme tirer ses informations d’employés municipaux ayant accepté de lui parler sous le couvert de l’anonymat, certaines informations véhiculées par le chroniqueur au sujet de l’eau potable, distribuée par la municipalité de Morin-Heights, étaient inexactes. En effet, il affirme que la consommation de l’eau de la Ville pourrait être dangereuse et associe cette eau à une arme. Il fait ensuite une comparaison entre la situation qu’il dénonce à celle ayant eu lieu à Walkerton où plusieurs personnes sont décédées après avoir consommé l’eau municipale contaminée.
Le Conseil estime qu’il y a une nette différence entre le fait de dénoncer la couleur, l’odeur et le goût de l’eau potable et de s’interroger sur les causes de cette situation et le fait d’affirmer que des problèmes de santé et même la mort peuvent découler de la consommation de l’eau. Le Conseil rappelle que, si le chroniqueur peut porter des jugements en toute liberté, il ne peut pas ignorer ou altérer les faits pour justifier l’interprétation qu’il en tire.
De plus, rien ne permet au Conseil de conclure que les informations qui sous-tendent les affirmations du chroniqueur furent bien vérifiées auprès de représentants de la Ville, puisque les plaignants n’ont pas été contactés et que rien à cet effet n’est mentionné dans la chronique. Les plaignants ont d’ailleurs dû émettre un rectificatif pour corriger les inexactitudes en regard de la qualité de l’eau potable.
Comme nombre d’analyses scientifiques sont effectuées régulièrement par la Ville et que leurs résultats ont démontré que l’eau municipale est propre à la consommation, le Conseil considère que certains propos du chroniqueur étaient inexacts et non appuyés par des faits.
Toutefois, la jurisprudence du Conseil indique que l’usage en pareil cas est de considérer que même si la publication d’un rectificatif ne peut jamais réparer complètement l’erreur commise par le journaliste ou l’éditeur, celle-ci peut libérer les mis-en-cause d’un blâme de sa part.
Le Conseil devait donc ensuite déterminer si, dans le cas présent, le rectificatif du Main Street Journal était adéquat. Le Conseil a constaté que le rectificatif publié par M. Burger dans l’édition d’octobre 2006, corrige les inexactitudes à l’effet que l’eau de la municipalité serait dangereuse à boire, en plus d’informer les citoyens des différents tests auxquels elle fut soumise. Le Conseil invite toutefois le mis-en-cause à faire preuve de prudence dans la formulation de certains commentaires à l’intérieur des rectificatifs, pour ne pas en modifier l’impact. Aux yeux du Conseil, la rectification de M. Burger démontre une volonté du journal de répondre de ses actes journalistiques, le Conseil a observé que cette rectification rapportait l’essentiel du contenu du correctif émis par la Ville. Le grief concernant la rectification insatisfaisante est donc rejeté.
Le représentant de la municipalité de Morin-Heights déplore également que la chronique de M. Newman ait suscité, par son ton agressif et vindicatif, de même que par la teneur sensationnaliste et intolérante de ses propos, une grande insécurité chez les lecteurs, particulièrement chez des personnes âgées.
En plus de contenir certaines informations inexactes, le Conseil constate que le journaliste y invente des faits qui ne reposent sur aucune information crédible. Il prête ainsi de fausses intentions à la Ville et aux employés municipaux. Tel est le cas lorsqu’il évoque une tentative délibérée de la part de la municipalité de tuer des personnes âgées et pauvres, au moyen de l’eau potable qu’il associe à une arme, afin de céder la place aux gens riches, payant des taxes plus élevées. Il faut lui reprocher le discours irrationnel et haineux qu’il tient à ses lecteurs.
Le Conseil observe également que le ton et les propos qu’il y tient sont à la limite de l’incitation à la brutalité. C’est le cas notamment du premier paragraphe où il tient des propos très crus, encourageant implicitement le public à la violence envers les responsables municipaux, sur la base d’informations inexactes. Le journaliste récidive également à d’autres endroits dans le texte et à la fin de la chronique. Le Conseil de presse estime que ce ton est inapproprié et disproportionné compte tenu des inexactitudes au niveau de l’information et en dépit de la latitude accordée aux chroniqueurs. Le Conseil rappelle que la liberté du chroniqueur n’est pas sans limite même si M. Newman tente d’atténuer ses propos par la formule de la blague et du « métaphorique ». Ces propos lui valent donc un blâme de la part du Conseil.
Décision
Au terme de cette analyse, le Conseil retient partiellement la plainte de la municipalité de Morin-Heights contre le journaliste M. Eric Newman, l’éditeur M. Jack Burger et le mensuel Main Street Journal et les blâme pour propos irresponsables. Et, compte tenu du rectificatif, ne retient pas les griefs sur l’inexactitude et le rectificatif insuffisant.
Analyse de la décision
- C11B Information inexacte
- C14A Sensationnalisme/exagération/insistance indue
- C15A Manque de rigueur
- C15C Information non établie
- C15D Manque de vérification
- C15E Fausse nouvelle/information
- C15G Rumeurs/ouï-dire
- C15H Insinuations
- C15I Propos irresponsable
- C17C Injure
- C17D Discréditer/ridiculiser
- C17G Atteinte à l’image
- C18B Généralisation/insistance indue
- C18C Préjugés/stéréotypes
- C19B Rectification insatisfaisante