Le drame familial de Saint-Liboire, impliquant un père et son bambin de deux ans tués sur une voie ferrée, a déclenché une importante couverture médiatique. Dans les circonstances, les journalistes doivent faire preuve de prudence, de discernement, et de respect envers les personnes éprouvées par l’événement, tout en remplissant leur devoir d’informer le public.
Le Conseil de presse du Québec (CPQ) se prépare à publier, dans quelques mois, les résultats d’une étude portant sur l’effet sur la population de la couverture médiatique des homicides intrafamiliaux. Il mène parallèlement une réflexion déontologique et éthique sur le délicat travail des journalistes lorsqu’ils sont appelés à couvrir des événements violents.
Dans cet optique, le CPQ a réuni des représentants des médias et d’autres intervenants touchés par les homicides intrafamliaux, le 9 avril 2014, lors d’un forum de discussion tenu à Montréal. Les échanges et les réflexions qui ont émergé de cette journée sont résumés dans le rapport synthèse accessible au bout de ce lien : Rapport Synthèse Forum PDF
Le Magazine du CPQ propose également deux articles en lien avec le même thème :
Des outils de réflexion pour couvrir les homicides intrafamiliaux
Complexité du sujet, vulnérabilité des témoins, détails et images morbides, mots qui blessent… Il n’y a pas de mode d’emploi pour la couverture médiatique des homicides intrafamiliaux. Mais ici et ailleurs, des guides déontologiques, des bonnes pratiques reconnues et de la formation existent. Petit tour du monde des outils pertinents.
De journaliste à victime d’un drame humain
Un ex-journaliste américain s’est soudainement retrouvé, en avril dernier, dans la peau d’un proche de victimes. Son expérience médiatique l’a poussé à faire face aux caméras, malgré sa douleur. Son expérience, positive, lui a inspiré quelques judicieux conseils pour ses ex-collègues.