Au cours de sa première année d’existence, le service de médiation offert par le Conseil de presse du Québec (CPQ) a permis de régler le tiers des 50 nouveaux dossiers qui lui ont été soumis. Cela surpasse les attentes formulées lors de l’implantation de ce service, souligne la secrétaire générale, Caroline Locher, dans le rapport d’activités de l’année 2018, rendu public cet après-midi.
De son côté, le comité des plaintes a rendu 85 décisions au cours de cette période. Quelque 54 % des plaintes ont été rejetées, alors que 36,5 % des plaintes ont été retenues en tout ou en partie. Plus du tiers (38 %) des plaintes analysées visait des médias numériques, c’est-à-dire des sites Internet des médias traditionnels, des médias exclusivement numériques et des applications. Dans 64 % des plaintes traitées, le média visé était situé dans la grande région de Montréal.
La majorité (62 %) des motifs de plaintes concernait des principes regroupés dans la section « Recherche de la vérité » du Guide de déontologie journalistique qui comprend entre autres les principes d’exactitude, d’impartialité, d’équilibre et de fiabilité de l’information transmise par une source.
De son côté, la commission d’appel a rendu 21 décisions, une nette augmentation par rapport aux années précédentes puisqu’elle n’avait rendu que 5 décisions en 2017, 11 en 2015-2016 et 12 en 2014-2015.
En 2018, le CPQ a reçu 158 plaintes et ouvert 129 dossiers qui n’ont pas nécessairement été traités au cours de la même année. Comparativement, en 2017, le CPQ avait reçu 735 plaintes, mais n’avait ouvert que 156 dossiers, car un grand nombre de plaintes visaient un même reportage.