Attristé par le décès de la journaliste Zahra Kazemi survenu en Iran dans des circonstances troubles, le Conseil de presse du Québec réclame la tenue d’une enquête publique indépendante pour faire toute la lumière sur les circonstances de la mort de Mme Kazemi.
De nationalité canadienne et iranienne, Zahra Kazemi est décédée en fin de semaine dernière dans un hôpital de Téhéran, où elle reposait dans le coma depuis deux semaines, à la suite d’une hémorragie cérébrale. La journaliste montréalaise avait été interpellée le 23 juin dernier par les forces de l’ordre iraniennes, alors qu’elle prenait des photos dans un lieu public.
« La nature de ce régime nous inspire les pires craintes » a déclaré le président du Conseil de presse, Michel Roy, en commentant la mort de Mme Kazemi. Aussi, le Conseil de presse vient-il ajouter sa voix aux organisations de défense des droits communs et de la presse, dont Reporters sans frontières, pour qu’une enquête publique soit confiée à des organisations internationales indépendantes. Le Conseil appuie également la demande de la famille de la journaliste qui souhaite que le corps de la défunte soit rapatrié au Canada; Zahra Kazemi vivait depuis 10 ans à Montréal.
« Cette mort, dans des circonstances nébuleuses, témoigne tristement de la précarité de la liberté de presse et des droits de la personne, encore aujourd’hui dans plusieurs pays du monde », a ajouté le président Michel Roy.
SOURCE :
Michel ROY, président
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