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D1977-03-013

11 mai 1977

Plaignant

M. Normand
Robidoux (président, La Patrie [Montréal])

Mis en cause

CBFT-TV [SRC,
Montréal] et M. Gaby Drouin (journaliste)

Résumé de la plainte

Le journaliste Gaby
Drouin ne donne pas l’occasion au plaignant de répliquer au ministre de la
Fonction publique, M. Denis De Belleval. Ce dernier réagissait le 2 mars 1977,
sur les ondes de la Société Radio-Canada, aux accusations de favoritisme
contenues dans l’article «Le mérite d’être indépendantiste», paru sous la
signature du plaignant dans l’édition du 26 février de La Patrie.

Griefs du plaignant

Le Conseil de
presse a étudié la plainte concernant le dossier sus-mentionné à l’endroit de
Radio-Canada et de son journaliste M. Gaby Drouin.

Vous reprochiez
à M. Drouin de ne pas vous avoir fourni l’occasion, le 2 mars dernier, de
rétorquer à la réponse du ministre de la Fonction publique, M. Denis De Belleval,
au sujet des allégations de favoritisme politique contenues dans votre article
publié en page 6 de l’édition du 26 février du journal La Patrie, intitulé: «Le
mérite d’être indépendantiste» et dont Radio-Canada avait fait état la veille.

Analyse

Ce grief n’apparaît pas en soi, puisque vous ne précisez pas davantage votre plainte, revêtir un caractère tel qu’il doive faire l’objet d’une intervention spéciale du Conseil.

Le problème touche directement la discrétion et la liberté rédactionnelles des organes d’information. Celles-ci bien sûr ne sauraient s’exercer d’une façon absolue, sans être mesurées aux exigences qu’imposent aux organes d’information la responsabilité et le devoir d’informer adéquatement et de façon équilibrée le public.

Dans ce cas, il ne semble pas au Conseil que le public ait été brimé dans son droit à une information complète et équilibrée, puisque la plupart des organes d’information incluant Radio-Canada ont fait largement état des différents points de vue exprimés au cours de ce débat. En mentionnant votre article sur ses ondes et en donnant au ministre De Belleval l’occasion de répliquer aux allégations qui y étaient contenues, la Société Radio-Canada s’est acquittée du devoir qui incombe à tout organe d’information de permettre l’expression équilibrée de points de vue différents sur un sujet qui préoccupe le public.

D’autre part, le Conseil doit noter que malgré sa demande, vous n’avez pas recherché vous-même les explications, auprès de Radio-Canada et de son journaliste, au geste reproché avant de vous adresser à lui.

Analyse de la décision

  • C12A Manque d’équilibre
  • C24C Règles de procédure

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