Plaignant
Mme Blandine
Groulx (ex-directrice générale, CLSC de Bedford)
Mis en cause
L’Avenir de
Brôme-Missisquoi
Représentant du mis en cause
M. Claude Paulin
(directeur général et rédacteur en chef, L’Avenir de Brôme-Missisquoi)
Résumé de la plainte
Le 25 juillet
1977, L’Avenir de Brôme-Missisquoi publie une tranche du rapport «CLSC-CHSP de
Bedford», rédigé par M. Clermont Bégin, en reproduisant les parties
défavorables à la plaignante en caractères gras et celles qui lui sont
favorables en caractères réguliers. Cette façon de procéder, qui déprécie la
plaignante, ne respecte ni l’esprit ni la forme du Rapport Bégin.
Griefs du plaignant
Le Conseil de
presse a étudié la plainte que vous soumettiez à son attention contre le
journal L’Avenir de Brome-Missisquoi, concernant la publication, en page 5 de
l’édition du 25 juillet 1977, d’une tranche d’un dossier intitulé «CLSC-CHSP de
Bedford» rédigé par M. Clermont Bégin.
Vous vous en
preniez à la façon dont ce journal a publié cette tranche du Rapport Bégin,
reproduisant les parties du texte où la situation décrite était à votre
désavantage en caractères gras et celles vous étant favorables en caractères
réguliers. Selon vous, cette façon de procéder constituait un élément de
dépréciation à votre égard, ne respectant pas l’esprit de ce Rapport ni dans sa
forme ni dans son contenu original.
Analyse
Les membres du Comité des cas du Conseil, à la lumière du point de vue de la direction du journal L’Avenir, en arrivent à la conclusion suivante:
Il appert au Conseil que dans cette tranche du Rapport transmis au journal L’Avenir, certains mots ou passages du texte avaient été soulignés en manuscrit. Or, ces soulignés commandent, selon la pratique normale en langage typographique, l’utilisation de caractères gras à l’impression.
Ainsi, le Conseil est d’avis que ce journal n’a pas fait preuve de parti-pris et n’a pas commis de manquement à l’éthique professionnelle dans sa façon de reproduire le document en question, bien que celle-ci ait pu vous causer quelques inconvénients.
Cependant, le Conseil considère qu’il eut été plus juste que le journal publie dans une édition subséquente une mise au point expliquant au public l’origine de ce malentendu, comme vous en faisiez d’ailleurs la demande à M. Claude Poulin, rédacteur en chef de L’Avenir, dans la lettre que vous lui faisiez tenir le 29 juillet dernier.
Analyse de la décision
- C13A Partialité
- C19A Absence/refus de rectification