Plaignant
M. Bernard
Lebrun
Mis en cause
L’Avenir
[Sept-Iles], Le Guide d’achats du Havre St-Pierre et M. David Turbis
(correspondant, L’Avenir [Sept-Iles], journaliste, Le Guide d’achats du Havre
St-Pierre)
Représentant du mis en cause
M. Jean-Guy Gougeon
(directeur de l’information, L’Avenir [Sept-Iles])
Résumé de la plainte
Dans son article
intitulé «Boursier à Havre St-Pierre», paru le 12 octobre 1977 dans Le Guide
d’achats du Havre St-Pierre et le 15 octobre dans L’Avenir de Sept-Iles, le
journaliste David Turbis ne mentionne pas le montant de la bourse reçue par le
plaignant, soit 300$, laissant plutôt entendre qu’il poursuivrait ses études
uniquement grâce à elle. L’Avenir ne publie pas la lettre de mise au point du
plaignant.
Griefs du plaignant
Le Conseil de
presse a étudié la plainte que monsieur Bernard Lebrun lui soumettait
concernant un article paru dans les éditions du 12 octobre du Guide d’Achats du
Havre St-Pierre (maintenant Le Postillon à Havre St-Pierre) et du 15 octobre de
L’Avenir de Sept-Iles, intitulé «Boursier à Havre St-Pierre».
Monsieur Lebrun
vous reprochait d’avoir omis de mentionner le montant exact de la bourse
d’études (300$) que lui accordait la compagnie d’assurances l’Assomption
laissant plutôt entendre aux lecteurs, dans la légende accompagnant sa
photographie, qu’il poursuivait ses études universitaires uniquement grâce à
cette aide monétaire.
Enfin, le 22
octobre, le plaignant affirmait vous avoir fait tenir une lettre dans laquelle
il faisait la mise au point qui, selon lui, s’imposait et que vous dites
n’avoir point reçue.
Analyse
Le Conseil de presse après avoir vérifié les allégations des deux parties dans ce dossier en arrive aux conclusions suivantes:
Le Conseil considère qu’il aurait été plus approprié pour l’information complète de vos lecteurs que votre correspondant à Havre St-Pierre, monsieur David Turbis, s’informe auprès de la compagnie donataire du montant exact de la bourse d’études accordée à Monsieur Lebrun et qu’il le mentionne dans son article.
Le Conseil est d’avis que la publication de la mise au point que vous demandait de faire Monsieur Lebrun, que vous sembliez d’ailleurs disposé à faire comme vous l’indiquez dans la lettre que vous faisiez tenir au Conseil le 4 janvier dernier, aurait été mieux conforme au souci de renseigner adéquatement le public de votre région. J’attache à la présente copie de cette lettre de mise au point que Monsieur Lebrun vous faisait tenir et que vous soutenez n’avoir point reçue, bien que, selon Monsieur Lebrun, vous lui ayez affirmé le contraire au cours d’une conversation téléphonique en date du 10 novembre dernier.
Analyse de la décision
- C09A Refus d’un droit de réponse
- C12B Information incomplète