EN
Conseil de presse du Québec
  • Le Conseil
    • Mission
    • Structure
    • Règlements
    • Publications
    • Membres
    • Conseil d’administration
    • L’Équipe
    • FAQ
    • Contact
  • Porter plainte
    • Processus de plainte
    • Déposer une plainte
    • Commission d’appel
    • Règlement sur l’étude des plaintes du public
  • Guide de déontologie
  • DécisionsNE PAS SUPRIMMER!!!
  • NouvellesNE PAS MODIFIER
EN
  • Le Conseil
  • Mission
  • Structure
  • Règlements
  • Publications
  • Membres
  • Conseil d’administration
  • L’Équipe
  • FAQ
  • Contact
  • Porter plainte
  • Processus de plainte
  • Guide de déontologie
  • Déposer une plainte
  • Commission d'appel
  • Décisions
  • Nouvelles

D1982-06-034

15 novembre 1982

Plaignant

Le département
de français de l’école secondaire Riverdale

Représentant du plaignant

M. Djamel
Benyekhlef (professeur, département de français de l’école secondaire
Riverdale)

Mis en cause

The Gazette
[Montréal] et M. Sandy Senyk (journaliste)

Représentant du mis en cause

M. Clair Balfour
(rédacteur-gérant et ombdusman, The Gazette [Montréal])

Résumé de la plainte

Dans son article
«Why Johnny can’t learn to speak french», publié le 15 mai 1982 par The
Gazette, la journaliste Sandy Senyk présente des informations fausses et
incomplètes sur les cours d’immersion française dans les écoles secondaires. La
journaliste se limite à rapporter les propos d’étudiants mécontents, qui ne
sont pas représentatifs de la majorité. Elle aurait dû vérifier ses
informations auprès des autorités scolaires intéressées.

Griefs du plaignant

Le Conseil de presse
a terminé l’étude de la plainte que vous faisiez au nom du département de
français de l’école secondaire Riverdale de Pierrefonds contre l’article du
journaliste Sandy Senyk intitulé: «Why Johnny can’t learn to speak french» paru
dans The Gazette du 15 mai 1982.

Vous reprochiez
à monsieur Senyk d’avoir mal informé ses lecteurs sur les cours d’immersion en
français dans les écoles secondaires, puisqu’il s’était limité à rapporter
uniquement les propos d’étudiants «heureux de déverser leur fiel sur le dos des
professeurs et des écoles qu’ils ont fréquentés»; propos qui, selon vous,
n’étaient pas représentatifs de la majorité. A votre avis, si le journaliste
avait tenu compte de la mauvaise foi de l’ex-étudiant de l’école Riverdale dont
il rapportait les propos ainsi que de son dossier académique médiocre, il
aurait évité de «laisser croire aux lecteurs que les cours en question étaient
mal structurée et donnaient de piètres résultats». Il en aurait été de même
s’il avait pris la peine de s’enquérir de l’opinion des autorités scolaires
intéressées avant de rédiger son article.

Commentaires du mis en cause

Selon le
rédacteur-gérant et ombdusman de The Gazette, monsieur Clair Balfour, l’article
de monsieur Senyk avait surtout comme but de livrer aux lecteurs des témoignages
concrets d’étudiants anglophones sur leur apprentissage du français à l’école
secondaire. Après avoir publié à plusieurs reprises des articles sur les
mérites des cours d’immersion en français, il était important, selon lui, que
The Gazette informe le public du degré de satisfaction des étudiants. L’article
ne visait pas non plus, selon monsieur Balfour, à ternir la réputation du
département de français de l’école Riverdale ou d’autres institutions. Les
points de vue relativement nuancés de certains étudiants, dont deux anciens de
l’école Riverdale, ceux de responsables du secteur de l’éducation et de la
main-d’oeuvre, dont faisait état monsieur Senyk, faisaient plutôt ressortir
qu’il y a avait eu progrès dans l’enseignement du français langue seconde.

Enfin, monsieur
Balfour attirait l’attention du Conseil sur un deuxième article de monsieur
Senyk, paru dans la même édition, intitulé: «Catch-up course puts pupils ahead»
dans lequel il rapportait plusieurs témoignages de professeurs et d’étudiants
de la Commission des écoles catholiques de Montréal qui exprimaient leur
satisfaction face aux programmes d’immersion en français.

Analyse

Le Conseil est d’avis que monsieur Sandy Senyk n’a pas manqué de rigueur professionnelle dans ce cas. Au contraire, il estime qu’il a bien informé ses lecteurs même si l’article contre lequel vous vous en prenez ne fait pas état de toutes les préoccupations dont fait mention votre plainte.

Analyse de la décision

  • C12A Manque d’équilibre

Ce site web a été réalisé grâce à la participation financière de :

© Conseil de presse du Québec. Tous droits réservés.