Plaignant
M. William
Gaudreau
Mis en cause
Le Messager de
Verdun, M. Alain Allard (rédacteur en chef) et Maurice Duhamel (chroniqueur)
Résumé de la plainte
Le Messager ne
publie pas la lettre ouverte du plaignant, mais le chroniqueur Maurice Duhamel
se permet malgré tout de ridiculiser ce dernier en faisant état des fautes de
grammaire contenues dans son texte.
Analyse
La jurisprudence du Conseil de presse en matière de lettres à l’éditeur précise que la décision de publier ou non une telle lettre relève de la prérogative des responsables du journal, nul ne pouvant prétendre avoir accès de plein droit à l’espace réservé au courrier des lecteurs. Le Messager de Verdun ne peut donc être blâmé pour n’avoir pas publié la lettre du plaignant.
Quant à la publication d’un entrefilet, dans la chronique de monsieur Duhamel, au sujet des fautes de grammaire, le Conseil ne peut non plus porter de blâme. En effet, le plaignant n’est en aucune façon identifié dans cette chronique, d’où l’impossibilité pour le lecteur de savoir qui est l’auteur de cette lettre.
Analyse de la décision
- C08A Choix des textes
- C17D Discréditer/ridiculiser