Plaignant
The
Federation of English Speaking Catholic Teachers [FESCT]
Représentant du plaignant
M. Leo Fernandes
(directeur exécutif, Federation of English Speaking Catholic Teachers [FESCT])
Mis en cause
The Gazette [Montréal]
et Mme Karen Siedman (journaliste)
Représentant du mis en cause
M. Mark Harrison
(rédacteur en chef, The Gazette [Montréal])
Résumé de la plainte
Dans ses
articles «Province is asked to probe abuse claims at Catholic school» et
«School commission denies charges of abuse», publiés les 14 et 15 octobre 1987
par The Gazette, la journaliste Karen Siedman rapporte de facon partiale et
biaisée une affaire de présumés mauvais traitements infligés à des enfants
d’une école primaire. Ces articles contiennent des généralisations qui
accentuent les problèmes en question. De plus, ils rapportent des témoignages
de parents qui affirment avoir transféré leurs enfants dans des écoles du
Protestant School Board of Greater Montreal, laissant ainsi croire qu’aucun
incident abusif ne se produit dans celles-ci.
Griefs du plaignant
Le Conseil a
terminé l’étude de la plainte de la Federation of English Speaking Catholic
Teachers [FESCT] contre le quotidien The Gazette concernant deux articles parus
les 14 et 15 octobre 1987, au sujet de présumés mauvais traitement infligés à
des enfants de l’école primaire Holy Family School de Montréal.
Note: Titres des
articles: 14 octobre 1987 – «Province is asked to probe abuse claims at
Catholic school» [Le gouvernement provincial a été saisi d’une demande
d’enquête à la suite d’accusations de mauvais traitements infligés à des enfants
dans une école catholique], 15 octobre 1987: «School commission denies charges
of abuse» [La Commission des écoles catholiques de Montréal nie les accusations
de mauvais traitements].
La FESCT, par
l’entremise de son directeur exécutif, monsieur Leo Fernandes, reprochait à The
Gazette d’avoir agi de manière irresponsable en traitant l’information de façon
partiale et biaisée. Ainsi, selon monsieur Fernandes, les articles présentaient
les faits de façon incomplète et ne rapportaient qu’un seul côté de la présumée
situation qui poserait problème. Les articles contenaient aussi
«d’injustifiables généralisations» ayant pour conséquence d’exagérer les
présumés problèmes rapportés. Il s’en prenait de plus à une déclaration
attribuant des propos à une personne qui avait nié les avoir tenus.
Ces deux
articles signés par la journaliste Karen Siedman semblaient avoir été faits,
selon monsieur Fernandes, dans le but de détruire la réputation de l’école, de son
conseil et de ses enseignants. Ä l’appui de ces griefs, monsieur Fernandes
soumettait une analyse détaillée des articles concernés.
Il relevait
d’abord deux contradictions à l’intérieur de chacun des articles. Un
paragraphe, dans l’article du 14 octobre, mentionnait que le Comité de la
protection de la jeunesse avait demandé au ministère de l’Education d’enquêter
sur la véracité des accusations de mauvais traitements, alors qu’un autre
paragraphe indiquait que le Comité devait faire parvenir sa demande au
ministère. Ensuite, dans le même article, la journaliste rapporte que deux
parents lui avaient révélé que leurs enfants s’étaient plaints de s’être fait
secouer violemment par leur professeur et dans l’article du lendemain que trois
parents avaient fait ces aveux.
Référant à un
passage de l’article du 14 octobre où le président du Comité de la protection
de la jeunesse déclarait que le directeur du département de la protection de la
jeunesse du Centre des services sociaux Ville-Marie [CSSVM] avait affirmé que
les méthodes pédagogiques de cette école étaient abusives, monsieur Fernandes
indiquait qu’il avait parlé avec le directeur adjoint du département en
question qui avait nié catégoriquement qu’une telle chose ait été dite au
président du Comité de la protection de la jeunesse. Monsieur Fernandes
ajoutait que ce dernier disait de plus ne pas se rappeler avoir fait cette
déclaration à la journaliste de The Gazette, mais avait admis qu’il l’avait
peut-être fait.
Signalant que le
département de la protection de la jeunesse du CSSVM avait répondu à des
plaintes de certains parents concernant certains enseignants et certains élèves
de l’école, monsieur Fernandes reprochait à l’article du 15 octobre de
perpétuer l’ambiguïté en ne spécifiant pas sur qui et sur quoi portait
l’enquête.
Il considérait
aussi que l’article du 15 octobre contenait de «sérieuses» généralisations tel
que le paragraphe rapportant que des parents avaient déclaré que des enfants de
l’école primaire avaient des contusions, se faisaient secouer violemment,
étaient qualifiés de «stupides» à plusieurs reprises, et bannis de l’école pour
plusieurs semaines consécutives.
Monsieur
Fernandes s’en prenait de plus au fait que les articles mentionnaient à
plusieurs reprises les accusations de parents et présentaient de nombreuses
déclarations de ces derniers, alors qu’aucun effort ne semblait avoir été fait
pour rapporter l’autre version à ces accusations.
Aux propos
rapportés d’un parent à l’effet que le professeur hurlait constamment après «sa
fille, Mélissa, en deuxième année», monsieur Fernandes indiquait que cette
formulation laissait l’impression que ces présumés incidents se déroulaient
actuellement dans la classe de deuxième, alors que ceux-ci se seraient produits
au cours de l’année scolaire 1986-1987, pointant ainsi du doigt le mauvais
professeur.
Il considérait
de plus que le fait de rapporter de nombreuses affirmations de parents à
l’effet qu’ils avaient transféré leurs enfants dans des écoles du Protestant
School Board of Greater Montreal [PSBGM], faisait preuve d’un parti pris
évident et laissait croire implicitement qu’aucun incident abusif ne se
produisait dans les écoles du PSBGM, seulement dans celles de la Commission des
écoles catholiques de Montréal [CECM]. Il se demandait s’il n’aurait pas été
approprié d’interviewer des parents qui avaient transféré leurs enfants des
écoles de la PSBGM à celles de la CECM et de rapporter leurs raisons pour ce
faire.
Enfin, monsieur Fernandes
se demandait pourquoi ces articles étaient publiés en octobre 1987, alors que
ces présumés incidents se seraient déroulés durant l’année 1986-1987.
Commentaires du mis en cause
En réponse à
cette plainte, le rédacteur en chef de The Gazette, monsieur Mark Harrison,
dans une lettre qu’il adressait au plaignant le 4 décembre 1987, relevait
d’abord l’affirmation de ce dernier à l’effet que les articles semblaient avoir
été faits dans le but de détruire la réputation de l’école, de son conseil et
de ses enseignants. Disant comprendre l’inquiétude du plaignant, monsieur
Harrison indiquait cependant qu’il ne connaissait aucun journal qui ait voulu
délibérément détruire la réputation de quiconque et croyait qu’il était
irrationnel de suggérer une telle motivation.
Répondant
ensuite à la première contradiction soulevée par le plaignant à l’effet qu’un
passage de l’article du 14 octobre 1987 mentionnait que le Comité de la
protection de la jeunesse avait demandé une enquête auprès du ministère de
l’Education, alors que qu’un autre passage indiquait qu’il devait faire
parvenir cette demande, monsieur Harrison croyait savoir que le président du
Comité de la protection de la jeunesse avait dit au sous-ministre adjoint aux
réseaux du ministère de l’Education de s’attendre à recevoir une lettre
demandant une enquête, mais que ayant à quitter la ville, cette lettre ne
serait pas envoyée immédiatement.
Quant à la
deuxième contradiction concernant le fait que le même article signalait que
deux parents avaient déclaré au journal que leurs enfants avaient été
maltraités, alors que l’article du 15 octobre en comptait trois, monsieur
Harrison expliquait qu’après la parution du premier article, un autre parent
avait téléphoné au quotidien pour dire qu’il avait eu le même problème.
Concernant le
passage de l’article du 14 octobre rapportant la déclaration à l’effet que
l’école utilisait des méthodes pédagogiques abusives, monsieur Harrison
indiquait que ce passage était basé sur une entrevue avec le président du
Comité de la protection de la jeunesse qui avait dit à The Gazette que le fait
que «certains professeurs» utilisaient de telles méthodes était une conclusion
énoncée dans un rapport signé par le directeur du département de la protection
de la jeunesse du Centre de services sociaux Ville-Marie. Le président du
Comité de la protection de la jeunesse avait de plus indiqué à The Gazette
qu’il était prêt à témoigner sous serment que cette conclusion apparaissait
dans ledit rapport.
Quant au grief à
l’effet que les articles présentaient plusieurs déclarations de parents ayant
porté des «accusations» et qu’aucun effort ne semblait avoir été fait pour
obtenir l’autre version à ces accusations, monsieur Harrison faisait remarquer,
d’une part, que The Gazette avait communiqué avec le directeur de l’école et
l’adjoint au directeur général de la Commission des écoles catholiques de
Montréal [CECM], et que tous deux avaient été cités dans les articles. Il
signalait, d’autre part, que la journaliste Karen Siedman avait assisté à une
conférence de presse de la CECM, au lendemain de la parution de l’article du 14
octobre, et que la réponse «officielle» de cet organisme avait été rapportée
dans l’article du 15 octobre. Il indiquait enfin que la journaliste avait tenté
de contacter un des professeurs de l’école, mais que la secrétaire de l’école
avait refusé d’aller le chercher.
En ce qui
concerne le passage de l’article du 15 octobre où un parent déclarait que le
professeur hurlait constamment après «sa fille, Mélissa, en deuxième année»,
monsieur Harrison admettait que le libellé de la phrase était quelque peu
ambigu et était susceptible de laisser l’impression que ces présumés incidents
se produisaient dans la classe de deuxième de l’année scolaire actuelle, alors
que ceux-ci se seraient déroulés l’année dernière.
Monsieur
Harrison répondait de plus à la critique du plaignant à l’effet que les
articles, en rapportant de nombreuses affirmations de parents ayant transféré
leurs enfants dans des écoles de la Protestant School Board of Greater Montreal
[PSBGM], faisaient preuve d’un parti pris évident et laissaient croire
implicitement qu’aucun incident abusif ne se produisait dans ces écoles, mais
seulement dans celles de la CECM. Il indiquait que ce parti pris appartenait
peut-être aux parents qui avaient été frustrés que la CECM ignore leurs
plaintes, mais qu’il ne pouvait être attribué à The Gazette ni à la journaliste
Karen Siedman. Il ajoutait que cette dernière avait écrit, au printemps 1987,
plusieurs articles sur une école de la PSBGM où de présumés incidents abusifs
se seraient produits et où certains parents avaient menacé de transférer leurs
enfants dans des écoles catholiques.
Enfin, monsieur
Harrison expliquait que ces articles avaient été publiés en octobre 1987,
malgré que les présumés incidents seraient survenus pendant l’année scolaire
1986-1987, parce que les parents, compte tenu de leurs frustrations, avaient
finalement décidé de porter cette affaire à l’attention du public. De plus,
étant donné que les professeurs concernés enseignaient toujours à l’école,
monsieur Harrison estimait que le problème de ces parents demeuraient toujours
d’actualité.
Réplique du plaignant
Répliquant aux
commentaires du rédacteur en chef de The Gazette, monsieur Fernandes, directeur
exécutif de la FESCT, indiquait que cet organisme, en tant que représentant des
enseignants des écoles catholiques anglophones de la CECM, avait été
extrêmement bouleversé par les articles publiés par The Gazette. Il était
clair, selon lui, que ces articles avaient entaché la réputation non seulement
du personnel de l’école Holy Family School, mais aussi du personnel des écoles
anglophones de la CECM. Ä l’appui de ces remarques, monsieur Fernandes joignait
copie d’un mémo de la CECM adressé à ses enseignants et directeurs d’école dans
le but de rassurer ces derniers à l’effet que des actions seraient prises
concernant les articles de The Gazette.
Monsieur
Fernandes reprochait aussi le fait que le titre de l’article du 14 octobre
contenait les mots «école catholique», stigmatisant ainsi tout le système des
écoles catholiques, alors que les articles portaient sur une école en
particulier. Il se demandait pourquoi The Gazette n’avait pas plutôt utilisé
seulement le mot «école». Il en allait de même concernant l’utilisation dans le
corps du texte, des mots «école catholique anglophone», se demandant s’il
n’avait pas déjà été suffisant de donner le nom de l’école.
Monsieur
Fernandes maintenait de plus sa critique que les articles faisaient preuve d’un
parti pris en rapportant de nombreuses affirmations de parents ayant transféré
leurs enfants dans des écoles protestantes. Il lui semblait que ces articles
avaient été faits de façon à amener les lecteurs à croire qu’il y avait un
«exode» de l’école à cause de mauvais traitements infligés aux enfants ou de
l’utilisation de méthodes pédagogiques abusives. Il considérait que la réponse
du rédacteur en chef Mark Harrison à l’effet que ce parti pris appartenait
peut-être aux parents en question, mais ne pouvait être en toute justice
attribué à The Gazette, traduisait un manque total de responsabilité.
Il faisait
également remarquer que les lecteurs n’avaient pas été informés des raisons
pour lesquelles ces parents avaient transféré leurs enfants et ajoutait que
seulement quatre parents avaient retiré leurs enfants à cause de ces présumés
mauvais traitements, contrairement aux propos d’un parent à l’effet qu’il y en
avait une vingtaine.
Il considérait
de plus que le paragraphe de l’article suivant immédiatement ces propos amenait
les lecteurs à attribuer la raison de ces transferts à celle invoquée par le
parent, c’est-à-dire que l’école était un «enfer [pour sa fille]» et que
l’école du PSBGM donnait une meilleure éducation.
Monsieur Fernandes
ajoutait que le journal ne semblait pas s’être rendu compte qu’il traitait d’un
sujet extrêmement délicat et qu’il y avait peut-être une autre version des
faits, ce qui aurait dû inciter le journal à être plus prudent. Il estimait que
la raison donnée par monsieur Mark Harrison à l’effet que la journaliste Karen
Siedman avait tenté de contacter un des professeurs, mais que la secrétaire de
l’école avait refusé d’aller le cherche, était trompeuse. En plus de signaler
que ni la secrétaire ni le directeur de l’école n’avaient de souvenir de cet
appel, monsieur Fernandes faisait remarquer qu’il était tout à fait normal
qu’un professeur ne soit pas dérangé en plein cours pour parler à un
journaliste.
Référant ensuite
au premier paragraphe de l’article du 14 octobre indiquant que les plaintes de
mauvais traitements avaient été portées contre deux professeurs, monsieur
Fernandes indiquait que l’article du 15 octobre et le reste de l’article du 14
octobre ne faisaient plus référence à deux professeurs, mais seulement à
l’école. Monsieur Fernandes estimait qu’une telle formulation entraînait
«rapidement et efficacement» les lecteurs à croire que ledit problème
s’étendait à l’ensemble de l’école. Il considérait aussi que l’utilisation
fréquente [et au pluriel] des mots «parents» et «enfants» était une tentative
délibérée de la part de The Gazette de donner l’apparence que le problème était
répandu et que plusieurs parents étaient impliqués.
Monsieur
Fernandes estimait de plus que la déclaration du président du Comité de la
protection de la jeunesse, telle qu’elle fût présentée dans l’article,
déformait les faits. Ä la suite des commentaires du rédacteur en chef de The
Gazette à ce sujet, monsieur Fernandes se demandait pourquoi le journal n’avait
pas rapporté correctement les propos du président du Comité, tels que ce
dernier les aurait dits en entrevue avec The Gazette, c’est-à-dire que
«certains professeurs» utilisaient des méthodes pédagogiques abusives, plutôt
que de publier que les méthodes utilisées «à cette école» étaient abusives.
Monsieur
Fernandes répliquait enfin aux arguments de monsieur Harrison à l’effet que ces
articles avaient été publiés à ce moment parce que les parents, dans leur
frustration, avaient décidé de porter l’affaire à l’attention du public, et
parce que le problème de ces parents demeurait d’actualité du fait que les
professeurs impliqués enseignaient toujours à l’école. Il faisait remarquer que
lesdits incidents avaient été réglés aux niveaux de l’école et du département
de la protection de la jeunesse du CSSVM et que les parents qui avaient raconté
leur histoire avaient déjà transféré leurs enfants dans les écoles de la PSBGM.
Il considérait
donc que The Gazette, dans la façon de présenter cette affaire au public, et
dans le choix «peu judicieux» des différentes déclarations des parents avait
fourni à ces derniers la tribune qu’ils recherchaient pour discréditer les
professeurs de l’école. Il estimait que ces articles étaient un bel exemple de
sensationnalisme, de déformation des faits et de piètre journalisme.
Analyse
Le traitement de l’information relève du jugement rédactionnel des médias et des journalistes. Ceux-ci doivent cependant faire preuve de circonspection et de discernement lorsqu’ils font état de plaintes portées contre des personnes dans l’exercice de leur profession afin d’éviter de discréditer gratuitement ces dernières ainsi que leur milieu professionnel.
La presse doit également prendre toutes les mesures appropriées pour s’assurer de la véracité des faits qu’elle rapporte de sorte que le public ne soit pas induit en erreur sur l’ampleur et la nature de ceux-ci.
Enfin, les journalistes doivent faire état des faits. Ils n’ont pas à s’interdire de mentionner les caractéristiques religieuses ou ethniques qui différencient les personnes ou les groupes mis en cause dans leurs écrits. Ils doivent toutefois ne rapporter celles-ci que lorsqu’elles sont pertinentes et nécessaires à la cohérence et à la compréhension du texte.
Dans le cas présent, le Conseil est d’avis que les défendeurs étaient parfaitement en droit de rapporter, par des témoignages, les griefs de parents insatisfaits des résultats de leurs démarches antérieures concernant de présumés mauvais traitements infligés à des enfants de l’école en question.
Le Conseil adresse cependant un reproche au journal et à la journaliste pour la façon dont ils ont traité le sujet de leurs articles. Il estime, d’une part, que le fait d’identifier la confessionnalité de l’école mise en cause dans le titre coiffant l’article du 14 octobre 1987, et d’insister démesurément sur cette confessionnalité dans le corps du texte étaient susceptibles de discréditer gratuitement le système scolaire catholique au-delà des faits rapportés. Le Conseil considère, d’autre part, que la façon dont l’information a été traitée dans les articles concernés a pour effet de transformer une question de présumée violence au sein d’une école particulière en un jugement de valeur sur tout un système scolaire par rapport à un autre.
Enfin, le Conseil ne peut conclure, sur la seule base des articles soumis à son attention, que The Gazette a eu une quelconque intention de détruire la réputation de l’école concernée, de ses professeurs, de son conseil d’administration et du système scolaire. Cette affirmation du plaignant relève du procès d’intention, ce que le Conseil s’est toujours refusé de faire.
Analyse de la décision
- C03C Sélection des faits rapportés
- C14A Sensationnalisme/exagération/insistance indue
- C17C Injure
Date de l’appel
14 July 1989
Appelant
The Gazette [Montréal]
Décision en appel
Les membres de
la Commission d’appel jugent à la majorité, l’un de ses membres étant dissident,
de rejeter l’appel et de maintenir la décision rendue par le Comité des cas.
L’appel ne contenait aucun élément dont le Conseil n’aurait pu prendre
connaissance et qui aurait été susceptible de justifier la réouverture du
dossier.
Griefs pour l’appel
The Gazette en
appelle de cette décision.