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D1988-02-010 (2)

8 mars 1988

Plaignant

M. Marc Bouchard

Mis en cause

Le Quotidien
[Chicoutimi] et M. Carol Néron (directeur de l’information)

Résumé de la plainte

Le Quotidien
supprime, en la publiant, le dernier paragraphe de la lettre du plaignant en
réponse à un article rédigée par son directeur de l’information, M. Carol Néron,
au sujet de l’émission «Des dames de coeurs». Cette coupure modifie l’opinion
exprimée par le plaignant et enlève un certain fini à son texte.

Griefs du plaignant

Le Conseil a
terminé l’étude de la plainte de monsieur Marc Bouchard contre le directeur de
l’information du journal Le Quotidien de Chicoutimi, monsieur Carol Néron.

Monsieur
Bouchard reprochait à ce dernier d’avoir amputé, lors de sa publication, le
dernier paragraphe d’une lettre ouverte qu’il faisait parvenir en réponse à un
article de monsieur Néron.

Cet article, qui
commentait l’émission «Les dames de coeur» de Lise Payette diffusée sur les
ondes de Radio-Canada, était, selon le plaignant, «très vitriolique» et
dénotait une mentalité avec laquelle on pouvait être en désaccord.

Au passage de
l’article à l’effet que le personnage de Jean-Paul Belleau était devenu, de par
ce qu’il incarnait, un «accusé» étant «condamné à être pendu par une enfilade
de condoms», monsieur Bouchard répliquait par le paragraphe qui fut retranché
de sa lettre ouverte:

«Avec votre
mentalité dépassée, vous êtes condamné à être pendu non pas avec des condoms,
mais avec les bretelles que votre grand-père vous a léguées et que vous devez
certainement encore porter.»

Monsieur
Bouchard faisait remarquer que ce paragraphe ne constituait pas une attaque
personnelle, mais plutôt un «pendant au genre de pendaison» de monsieur Néron.
Le paragraphe constituait de plus une illustration de son point de vue sur le
sujet traité.

Monsieur
Bouchard considérait que sa lettre, publiée sans ledit paragraphe, ne reflétait
pas entièrement son opinion et manquait d’un «certain fini».

Il ajoutait de
plus qu’à la lumière de la lettre ouverte que madame Lise Payette faisait
parvenir au journal en réponse aux «commentaires acerbes» contenus dans
l’article de monsieur Néron, il en concluait que le paragraphe de sa propre
lettre «n’était pas superflu». Faisant enfin remarquer que madame Payette avait
utilisé des «mots assez crus», monsieur Bouchard se demandait sur quel critère
s’était appuyé monsieur Néron pour les publier alors que son paragraphe avait
été retranché.

Analyse

J’ai procédé à l’étude de votre plainte à la lumière des principes d’éthique relatifs à la publication, par les journaux, des lettres des lecteurs, et cette étude ne m’a pas permis de déceler de manquement à cet égard de la part du Quotidien etou de monsieur Carol Néron.

En effet, le Conseil a toujours reconnu aux médias le droit d’abréger les lettres qu’ils publient dans la mesure, évidemment, où ils ne changent pas le sens de la pensée ou des propos de l’auteur.

Dans le cas que vous nous avez soumis, Le Quotidien n’a pas outrepassé cette latitude et n’a donc pas contrevenu à l’éthique, la coupure opérée à votre texte n’en modifiant nullement le sens général.

Afin d’éviter toute confusion, il eut été souhaitable que le journal indique cette coupure par l’utilisation de parenthèses etou de points de suspension. Cependant, le fait demeure que votre message a été transmis fidèlement aux lecteurs et aucun blâme n’est donc retenu dans cette affaire.

Analyse de la décision

  • C08B Modification des textes

Date de l’appel

12 August 1988

Appelant

M. Marc Bouchard

Décision en appel

Après étude de
ce dossier, le Comité des cas du Conseil maintient en tous points la décision
rendue en première instance par le secrétariat du Conseil.

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