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D1990-10-047

15 avril 1993

Plaignant

Association
T.R.O.P.

Représentant du plaignant

Mme Sylvie
Sheedy et M. Richard Proulx (représentants – Association T.R.O.P.)

Mis en cause

Hebdo Police
[Montréal]

Résumé de la plainte

Hebdo Police
porte atteinte à la dignité des femmes en publiant, en première page de son
édition du 29 septembre 1990, la manchette «Femme de ménage le jour, esclave
sexuelle la nuit…», superposée à la photographie d’une femme nue dans une
position suggestive.

Faits

La plainte
concerne la première page de l’édition du 29 septembre au 6 octobre 1990 du
journal Hebdo Police. Notamment la manchette «Femme de ménage le jour, esclave
sexuelle la nuit… », surimposée à la photo, pleine page, d’une femme nue dans
une position suggestive.

Griefs du plaignant

Le 19 octobre
1990, le Comité provisoire de l’association T.R.O.P., qui a pour objectif de
sensibiliser la population aux situations qui portent atteinte à la dignité
humaine, dépose une plainte au Conseil de presse.

Mme Sylvie Sheedy
et M. Richard Proulx, porte-parole de l’association, trouvent inconcevable la
publication d’une telle page couverture. Dans une lettre adressée au rédacteur
en chef du journal, ils affirment que cette page couverture abaisse les femmes,
précisant: «Comme si le titre n’était pas assez, il a fallu que vous ajoutiez
une photo où la femme y est présentée comme un objet sexuel, une personne
envers qui on ne doit pas avoir de respect car c’est une esclave».

Commentaires du mis en cause

Invité à
répondre à cette plainte à deux reprises, les 7 décembre 1990 et 17 janvier
1991, le journal n’a donné aucune suite.

Analyse

Les médias d’information jouissent d’une grande latitude dans leurs choix rédactionnels. Ces choix ont trait, entre autres, aux moyens auxquels on peut avoir recours afin de rendre l’information vivante, dynamique ou susceptible d’attirer l’attention du public.

Dans le cas présent, en faisant sa manchette avec la photo d’une femme nue, dans une position suggestive, Hebdo Police a surtout mis l’accent sur les aspects sensationnels que pouvait offrir la photo. Sans s’ériger comme juge de la morale et des bonnes moeurs, le Conseil reproche toutefois au journal d’avoir publié cette photo qui encourage l’exploitation du corps de la femme.

Le Conseil déplore également l’absence de collaboration d’Hebdo-Police dans ce dossier, lequel n’a donné aucune suite aux invitations du Conseil de répondre à cette plainte.

Analyse de la décision

  • C14A Sensationnalisme/exagération/insistance indue
  • C24A Manque de collaboration

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