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D1993-01-003

7 mars 1994

Plaignant

Greenpeace
Québec

Représentant du plaignant

Mme Anne de
Guise (directrice, Greenpeace Québec)

Mis en cause

Clin d’oeil
[Montréal] et Mme Claudine Moquin (chroniqueure)

Résumé de la plainte

Dans une
chronique publiée en janvier 1993 sur ce qui est «In» et «Out», une des membres
de l’équipe de Clin d’oeil jette l’opprobe sur «Greenpeace et le terrorisme écologique».
Ces propos portent atteinte à la réputation et à l’intégrité publique de
l’organisme visé.

Faits

La plainte
concerne le propos de l’une des membres de l’équipe de Clin d’oeil, lesquels,
dans une chronique publiée en janvier 1993, rapportent ce qu’ils considèrent
comme étant «In» et »Out» en 1993. Cette chronique était annoncée en page
couverture par le titre: «1993 : Tout ce qui sera « in » : Tout ce qui
sera « out »». Greenpeace reproche le propos suivant de Mme Claudine
Moquin, conceptrice-graphiste, au sujet de Greenpeace: «Greenpeace et le
terrorisme écologique». Ce commentaire faisait partie des éléments que Mme
Moquin considérait comme étant «Out» en 1993.

Griefs du plaignant

Pour Greenpeace Québec,
le commentaire «Greenpeace et le terrorisme écologique» est diffamatoire. Mme
Anne de Guise, directrice de Greenpeace Québec, écrit qu’une «telle assertion
est loin d’être anodine et porte directement préjudice à (la) réputation, ainsi
qu’à (l’) intégrité publique (de Greenpeace)».

Elle remarque
qu’il «n’y a rien de plus faux que d’affirmer que Greenpeace est un groupe
terroriste»; et souligne que cet organisme n’a jamais usé de violence au cours
de ses activités et de ses actions, que ce soit auprès des populations ou des
sites et des édifices qu’il a occupés.

Mme de Guise
considère enfin que d’associer Greenpeace au terrorisme constitue une
«calomnie» qui «sape (sa) crédibilité et du coup la confiance ainsi que le
support financier que (ses) membres et la population en général sont en droit
de (lui) accorder».

Commentaires du mis en cause

Invités à deux
reprises à présenter leurs versions des faits sur cette plainte, ni le magazine
Clin d’oeil ni Mme Claudine Moquin n’ont donné suite.

Analyse

Le commentaire se distingue de l’information brute en ce qu’il constitue une tribune réservée à l’expression des convictions, des tendances et des points de vue. Toutefois, ce genre particulier ne saurait se soustraire aux exigences de rigueur et d’intégrité intellectuelle à travers les faits et les situations commentées.

A ce titre, l’auteur d’un commentaire ne peut se permettre d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des termes méprisants, propres à les discréditer auprès de l’opinion publique.

Dans le cas présent, le Conseil de presse peut comprendre que Greenpeace puisse s’inquiéter de l’association qui pourrait être faite entre son organisme et le terrorisme. Cependant, le Conseil estime qu’il n’y a pas lieu de retenir la présente plainte pour les raisons suivantes:

1. d’abord, en raison du contexte dans lequel cette opinion a été exprimée, c’est-à-dire, une chronique légère rassemblant de façon très télégraphique les opinions de l’équipe de Clin d’oeil sur ce qui est IN et OUT en 1993;

2. d’autre part, compte tenu de l’usage qui a été fait du terme terrorisme. Celui-ci a maintes fois été galvaudé, comme dans l’expression «terrorisme intellectuel»;

3. et enfin, il n’est pas évident, dans le cas du commentaire «Greenpeace et le terrorisme écologique», que la conjonction de coordination «et» assimile Greenpeace au terrorisme écologique, ou, au contraire, l’en distingue.

Par ailleurs, le Conseil de presse déplore l’absence de collaboration du magazine Clin d’oeil dans ce dossier. Ceci est contraire à la volonté et à la disposition que devraient avoir les médias de répondre publiquement de leurs actions.

Analyse de la décision

  • C17F Rapprochement tendancieux
  • C24A Manque de collaboration

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