EN
Conseil de presse du Québec
  • Le Conseil
    • Mission
    • Structure
    • Règlements
    • Publications
    • Membres
    • Conseil d’administration
    • L’Équipe
    • FAQ
    • Contact
  • Porter plainte
    • Processus de plainte
    • Déposer une plainte
    • Commission d’appel
    • Règlement sur l’étude des plaintes du public
  • Guide de déontologie
  • DécisionsNE PAS SUPRIMMER!!!
  • NouvellesNE PAS MODIFIER
EN
  • Le Conseil
  • Mission
  • Structure
  • Règlements
  • Publications
  • Membres
  • Conseil d’administration
  • L’Équipe
  • FAQ
  • Contact
  • Porter plainte
  • Processus de plainte
  • Guide de déontologie
  • Déposer une plainte
  • Commission d'appel
  • Décisions
  • Nouvelles

D1998-09-019

16 avril 1999

Plaignant

Claude et Jeanne d’Arc Demers

Mis en cause

Jacques Durand, journaliste, et Photo
Police (J.M. Provost, rédacteur en chef)Résumé_Plainte

Résumé de la plainte

Le 28 août 1998, le journal Photo
Police publie un article rétrospectif sous sa rubrique  » Le musée du
crime « . Le journaliste Jacques Durand y fait état d’une agression
sexuelle et d’un meurtre ayant eu lieu en 1970.

Les plaignants sont parents d’une
des victimes, rescapée de l’agression, mais décédée la même année.

Griefs du plaignant

En publiant un tel article, les
mis-en-cause auraient fait revivre à la famille de la victime un véritable
cauchemar.

Les plaignants se demandent comment
le journal a pu republier un tel fait divers sans autorisation.

Ils rappellent que la justice n’a
pu être rendue, du fait de la mort de la victime, survenue la même année, et
précisent que le meurtrier n’a pas écopé d’une peine de plusieurs années de
pénitencier.

Commentaires du mis en cause

Les mis-en-cause n’on pas apporté
de commentaire à la plainte de Claude et Jeanne d’Arc Demers.

Réplique du plaignant

Aucune réplique.

Analyse

La liberté de la presse et le droit du public à l’information seraient compromis si les médias devaient s’interdire d’informer la population sur des drames humains. Mais dans le cas de sujets aussi délicats, les professionnels de l’information doivent prendre les plus grandes précautions pour éviter d’exploiter le malheur d’autrui, à plus forte raison lorsque l’article renvoie la famille de la victime près de 30 ans en arrière.

Dans ce cas précis, le Conseil reconnaît que l’hebdomadaire Photo Police n’avait pas à demander d’autorisation pour publier à nouveau l’article en cause. Cependant, le simple souci de respecter la douleur de la famille aurait dû dicter au journal un comportement plus rigoureux à l’égard des faits.

Or, l’article présente des inexactitudes qui montrent que le temps écoulé depuis le drame n’a pas été mis à profit par le journal pour compléter les connaissances sur le dossier par des recherches supplémentaires : ainsi le journal omet-il de préciser que la jeune victime est décédée la même année, qu’elle n’a pu par conséquent témoigner contre son agresseur et que celui-ci n’a écopé que de quelques années de prison, contrairement à ce que soutient Photo Police.

De l’avis du Conseil, le degré d’intérêt public de l’article apparaît discutable, compte tenu entre autres du fait que le journal n’a pas pris soin d’en actualiser rigoureusement le contenu.

Pour ces raisons donc, le Conseil de presse adresse un blâme à l’hebdomadaire Photo Police et regrette que ce dernier n’ait pas collaboré à l’étude de la plainte.

Analyse de la décision

  • C02B Moment de publication/diffusion
  • C11B Information inexacte
  • C16G Manque d’égards envers les victimes/proches

Ce site web a été réalisé grâce à la participation financière de :

© Conseil de presse du Québec. Tous droits réservés.