Plaignant
Mme Marie-France Cordeau
Mis en cause
Le Journal de Montréal
Décision sur la recevabilité de la plainte
Tel que stipulé dans le guide Droits et responsabilités de la presse, le choix et le traitement d’un sujet ou d’un événement relèvent du jugement rédactionnel des médias et des professionnels de l’information, lesquels peuvent avoir recours aux moyens les plus efficaces pour rendre l’information vivante et intéressante.
Après examen, le titre semble conforme au contenu de l’article, d’autant plus qu’aucune inexactitude n’a été démontrée par la plaignante. En effet, il appartient à la partie plaignante de faire une démonstration de ses griefs, qui va au-delà d’une simple dénonciation des mis-en-cause, à défaut de quoi, le Conseil se retrouve devant des reproches non démontrés qui ne permettent pas d’accueillir le grief.
Au terme de cette analyse, le Conseil estime que la plainte ne présente, sur le fond, aucun élément sur lequel il pourrait l’étudier. Pour ces raisons, le Conseil de presse ne peut donner suite à la démarche et considère la plainte actuelle comme irrecevable.
Résumé de la plainte
Mme Marie-France Cordeau porte plainte contre le titre en une du Journal de Montréal, « Embouteillage monstre – Un fou paralyse la ville ». Elle affirme que ce n’est pas l’homme de la une qui aurait paralysé la circulation, mais les responsables de la police sous prétexte de la sécurité, ce qui serait inadmissible selon elle. Elle souligne qu’il suffisait de fermer qu’une seule voie de circulation et elle ajoute : « Il faut être malade pour fermer 3 voies ». Elle termine en mentionnant qu’elle « a du respect pour ce monsieur qui a réussi à se faire entendre, il sait exactement ce qu’il veut et il a agit dans le sens de revendiquer ce qu’il voulait ».