Plaignant
M. Karl St-Amour
Mis en cause
Mme Angèle M. Prévost, directrice générale et éditrice; Mme Carole Marcoux, directrice de l’information des Hebdos du Suroît et les hebdomadaires Première édition et L’étoile
Résumé de la plainte
M. Karl St-Amour porte plainte contre les hebdomadaires Première édition et L’étoile desservant le territoire de Vaudreuil-Soulanges, Valleyfield et Sainte-Anne-de-Bellevue, en raison de leur couverture et de leur contenu. Prenant pour base de sa plainte le numéro du 8 septembre 2007 de Première édition, le plaignant dénonce la trop grande place qui serait accordée à la promotion des dossiers du Parti libéral du Québec, et donc le manque d’équilibre, de pondération et d’impartialité dont ferait preuve la rédaction des hebdomadaires.
Griefs du plaignant
La plainte de M. Karl St-Amour porte à la fois sur la couverture et le contenu des hebdomadaires régionaux Première édition et L’étoile qui présenteraient plusieurs manquements à l’éthique journalistique. Pour illustrer son propos, le plaignant soumet au Conseil un exemplaire du journal Première édition paru le 8 septembre 2007.
Selon le plaignant, dans l’exemplaire en question, « non seulement on y retrouve, concentrées en un seul journal, les principales têtes d’affiche ministérielles du cabinet de Jean Charest, mais on y traite aussi des dossiers (qui ne sont pas des nouvelles en l’occurrence) à sens unique, c’est-à-dire, sans aucun sens critique ».
M. St-Amour demande au Conseil d’analyser le journal en question non seulement article par article, mais également de l’examiner dans son ensemble, pour mesurer « la place réservée à la promotion des « dossiers libéraux » dans la région à l’intérieur d’un seul et même journal ». Selon lui, cet examen devrait amener le Conseil à le considérer sous différents aspects : le choix de couverture et de contenu, l’équilibre et l’exhaustivité de l’information, l’impartialité et la pondération de l’information et enfin, la rigueur de l’information.
Le plaignant présente ensuite une description sommaire du contenu des 16 premières pages du journal et de la page 66. Dans sa présentation, celle de la page 6, qui est plus élaborée, contient la mention de ce qui serait « une grave erreur », selon lui.
M. St-Amour tient aussi à préciser que le sujet du caucus du Parti libéral avait déjà été traité dans la publication du journal L’étoile le mercredi précédent, soit le 5 septembre. Il fait observer que « les deux journaux en question occupent, à toutes fins utiles, la quasi-totalité de l’espace médiatique de la région Vaudreuil-Soulanges ». Selon lui, les uniques concurrents sont de langue anglaise et ne diffusent qu’à une toute petite échelle, soit dans deux ou trois villes du territoire comparativement à 24 ou 25 villes pour les journaux mis en cause.
Pour le plaignant, dans le présent cas, la limite de l’acceptable a été dépassée quant au type d’information diffusée, au choix et au traitement, ainsi qu’à l’équilibre de l’information. Selon lui, le journal dénoncé n’est plus « nettement un journal d’information », mais « un véhicule promotionnel, partisan, sans aucune nuance ni analyse critique des dossiers en cause ». Ainsi, le public ne recevrait qu’une « information unidirectionnelle ».
Commentaires du mis en cause
Commentaires de Mme Angèle M. Prévost, ‘éditrice et directrice générale :
Mme Prévost se dit surprise d’une telle plainte, puisque les mis-en-cause se sont toujours fait un devoir d’être équitables en matière de couverture politique, comme dans l’ensemble de leur travail. Elle se questionne sur l’éthique personnelle du plaignant et affirme, par ailleurs, entériner complètement la réponse soumise au Conseil par sa collègue, Mme Carole Marcoux, directrice de l’information aux Hebdos du Suroît.
Commentaires de Mme Carole Marcoux, directrice de l’information aux Hebdos du Suroît :
La directrice de l’information amorce sa réponse par une série de précisions concernant de présumés manquements à l’éthique journalistique, dans l’édition du 8 septembre 2008 :
– Les mis-en-cause n’auraient reçu aucune plainte verbale ou écrite de la part du plaignant ni même de courrier du lecteur de sa part;
– c’est la première fois que les mis-en-cause reçoivent une plainte sur la couverture de cet événement du Conseil des ministres;
– la MRC de Vaudreuil-Soulanges compte deux circonscriptions au niveau provincial, soit Vaudreuil et Soulanges;
– depuis au moins 20 ans, les députés provinciaux de ces deux circonscriptions sont élus sous la bannière du Parti libéral;
– à cause de cette permanence libérale dans toute la MRC, il serait normal que la visibilité du Parti libéral soit plus apparente, sans compter qu’il forme actuellement le gouvernement. Ce sont ces mêmes députés qui sont les intermédiaires du gouvernement pour toutes les communications se rapportant aux dossiers de la région : remise de chèques, annonces de nouvelles, etc.;
– chaque article de cette parution, dans la section « Caucus libéral à Vaudreuil », traitait de la réalité régionale;
– se voulant un reportage sur un important événement à l’échelle provinciale ayant lieu dans la MRC, il serait normal que cela dépasse deux ou trois pages. Et la couverture se limiterait à cinq entrevues de ministres;
– le numéro de Première édition du 8 septembre 2007 visé par la plainte est un journal de 88 pages, dont 7 pages (équivalant à 7 demi-pages) traitaient du Conseil des ministres sur un total de 88 pages, ce qui ne dépasserait pas la limite acceptable pour la couverture d’un événement de cette envergure;
– L’étoile et Première édition couvrent la totalité de la MRC de Vaudreuil-Soulanges et la ville de Sainte-Anne-de-Bellevue. Dans le haut de la circonscription, Le journal de Saint-François et le journal Le Soleil distribuent environ 5 500 copies chacun. Le Local Journal, quant à lui, distribue environ 8 000 copies alors que pour le journal Hudson Gazette, il s’agit d’environ 10 000 copies dans Vaudreuil-Dorion, Saint-Lazare et Hudson. à cela, il faut ajouter la radio de Valleyfield. Par conséquent, il ne s’agit pas d’un lectorat aussi captif que le prétend M. St Amour.
La directrice de l’information aborde ensuite la question de l’impartialité de ses journaux.
Mme Marcoux précise avoir transmis au Conseil les exemplaires de journaux publiés durant les élections de mars 2007 pour illustrer la couverture effectuée par L’étoile et Première édition. « Nous voulons ainsi vous démontrer notre intégrité et notre sens journalistique », explique-t-elle. Lors de ces dernières élections, ces journaux « ont guidé la discussion ». Ils ne s’en sont pas tenus à relayer les communiqués des différents candidats, mais l’équipe de l’information a préféré soumettre chaque semaine une question sur un des enjeux régionaux. Chaque parti avait l’occasion de répondre et le lecteur avait l’opportunité de comparer les réponses des candidats. Mme Marcoux fait observer que plusieurs candidats avaient peu à dire ou étaient inaccessibles. Par ailleurs, le positionnement des réponses dans chaque parution était différent afin de ne favoriser aucun candidat en particulier. Enfin, la même question était posée aux gens de la rue, ainsi qu’à un expert du milieu sur la question de la semaine. Beaucoup de courriers sur ce sujet, représentant différentes opinions politiques, ont été publiés.
En plus des journaux en question, Mme Marcoux ajoute qu’une compilation était alors faite : « pour chaque parution couvrant l’élection, un rapport était tenu pour s’assurer de l’équité de l’espace rédactionnel attribué à chacun des candidats aux élections ».
Elle explique ensuite qu’après les élections, « les perdants se volatilisent et ne sont plus actifs dans le milieu politique de notre MRC. Conséquemment, il nous est donc très difficile d’avoir des opinions des partis autres que Libéral, je parle de l’ADQ, Parti québécois, Québec Solidaire, Parti vert… Il faut noter que plusieurs candidats provenaient de l’extérieur de notre MRC, ce qui explique peut-être leur absence ou inaction après les élections ». Par contre, au mois de septembre, le Conseil des ministre du Gouvernement libéral s’est tenu à Vaudreuil-Dorion, un événement exceptionnel : recevoir le Premier ministre et tous les ministres, quel qu’en soit le parti, est un événement pour une région. Elle ajoute, comme comparaison, que dernièrement, le caucus du Parti québécois se tenait dans la région de Montréal et que tous les médias en ont traité toute la fin de semaine.
Selon Mme Marcoux, l’équipe de l’information s’est préparée à l’avance pour profiter de cette visite sur le terrain. Les entrevues n’ont pas été conçues à partir des communiqués, mais ciblées sur les ministres qui pouvaient parler des enjeux de la région. Ces derniers ont souvent été déstabilisés puisqu’ils étaient davantage centrés sur leur caucus ou sur le Conseil des ministres, ce pourquoi ils étaient présents dans la région.
La directrice de l’information répond ensuite aux « allégations de M. St-Amour ». Elle fait d’abord observer que la une de L’étoile du 5 septembre n’est pas consacrée au Conseil des ministres, et que le seul texte à ce sujet dans ce journal est le second texte publié en page 4, dans un espace de 1/4frac14; de page. Il n’est donc même pas paru en page 3 ou 5 où se retrouvent les nouvelles les plus importantes. La porte-parole des mis-en-cause fait également observer que les deux journaux qui en ont fait la couverture, soit L’étoile et Première édition du 15 septembre, ne reviennent pas sur l’événement.
En ce qui a trait au numéro de Première édition du 8 septembre, Mme Marcoux fait remarquer que la couverture du caucus libéral débute après les autres nouvelles locales importantes de la semaine, bien que la visite du Conseil des ministres dans une région soit un événement majeur.
Elle décrit ensuite le contenu des 17 premières pages ainsi que celui de la page 66. En regard de la page 6, elle précise que le titre « Les députés de Vaudreuil-Soulanges » sous-entendait « de la MRC de Vaudreuil-Soulanges » et non de chacun des comtés de Vaudreuil et de Soulanges. Dans le cas des pages 3, 5 et 8, elle fait observer que ces couvertures ont été réalisées à la suite d’invitation à une conférence de presse. Mme Marcoux ajoute que pour bien montrer que la couverture journalistique de ce jour était particulière, et qu’il s’agissait d’une activité spéciale, le bandeau habituel intitulé « Actualité » et été remplacé par « Caucus libéral à Vaudreuil », ce qui sous-entendait un « dossier reportage ». « Si cela avait été un caucus Adéquiste ou Péquiste, nous aurions fait la même couverture », écrit la directrice de l’information.
En ce qui a trait à la publicité, Mme Marcoux indique que « les publicités en pages 2, 4 sont des espaces réservés un an à l’avance dans nos journaux. Ces publicités n’ont pas été vendues en fonction d’une circulaire ou d’un cahier commercial comme le prétend monsieur St-Amour ». On peut le constater en comparant avec les autres journaux dont la mise en page se ressemble sensiblement d’une semaine à l’autre. Mme Marcoux ajoute que le plaignant ne donne pas d’exemple sur ce qu’il reproche à chacun de ces textes.
La directrice de l’information invite le Conseil à consulter les sites Internet de ses deux journaux pour constater l’équilibre de l’information, dans un contexte où les deux députés provinciaux ont été élus sous la bannière du Parti libéral et où les candidats opposants sont devenus inactifs.
Mme Marcoux termine en indiquant : « De plus, la mission du journal L’étoile et de Première édition est d’être un partenaire de premier plan du développement de notre région. L’équipe de nos journalistes se fait donc un devoir de rapporter dans nos journaux les événements de notre région ou ayant trait à nos dossiers régionaux. Et j’ajouterais, que parler de tout sujet dans nos journaux ou n’importe où ailleurs, c’est toujours de la promotion! ».
Réplique du plaignant
Le plaignant s’indigne du questionnement de l’éditrice et directrice générale au sujet de son éthique personnelle. Il répond que s’il a fait le choix de déposer une plainte au Conseil de presse sans préalablement s’adresser au journal, il ne se sent aucune obligation de s’en justifier.
Il conteste ensuite la réponse de Mme Carole Marcoux sur ses choix éditoriaux en demandant si la région « appartient aux Libéraux » et relève l’absence des commentaires des candidats défaits.
En ce qui a trait au changement d’appellation du bandeau du journal, il estime, qu’en remplacement du terme « Actualité », il aurait été plus juste d’inscrire : « Caucus libéral à Vaudreuil-Dorion ». Au sujet de l’édition contestée, il soutient toujours son idée qu’il s’agissait « davantage d’un cahier publicitaire » que d’un journal d’information.
Le plaignant s’oppose ensuite à la façon de calculer l’espace rédactionnel utilisé par Mme Marcoux, qui tenterait de limiter la portée du « reportage ». Il considère l’explication de la directrice de l’information peu limpide : « Faut-il comprendre, demande-t-il, que les lecteurs doivent se munir d’une règle pour mesurer l’espace qu’occupe l’information? »
Au sujet de la tentative de Mme Marcoux de démontrer l’impartialité de son journal en utilisant le calcul de la couverture médiatique des dernières élections, le plaignant répond que cela n’a rien à voir avec le présent dossier. Mais puisque Mme Marcoux a choisi d’en parler, il répond que « cette façon de faire relève de la paresse journalistique » et critique en détail le processus.
Le plaignant réitère ensuite que « les députés Yvon Marcoux et Lucie Charlebois ne sont pas les députés de Vaudreuil-Soulanges, mais bien de Vaudreuil et de Soulanges, respectivement ». Il rappelle à la directrice de l’information qu’il existe un comté fédéral qui s’appelle Vaudreuil-Soulanges, et qu’en « ne faisant pas la nette distinction, elle contribue à semer la confusion chez les lecteurs ». Il en irait de même pour la distinction entre « Caucus » et « Conseil » des ministres, deux termes qui ne seraient pas interchangeables.
M. St-Amour termine en s’interrogeant sur le sens de la dernière phrase de Mme Marcoux, endossée par Mme Prévost, et demande : « Est-ce que pour elles, faire du journalisme c’est faire de la promotion? Est-ce qu’on doit penser qu’elles réduisent le devoir de l’information journalistique au rang de circulaires (à ce compte-là, l’explication des 7 pages et demie tiendrait la route!)? ».
Le plaignant rappelle qu’il existe une association des hebdomadaires régionaux au Québec et invite le Conseil à lui transmettre le présent dossier, estimant qu’elle aurait peut-être une opinion à émettre à ce sujet.
Analyse
M. Karl St-Amour conteste la couverture et le contenu que diffusent les journaux régionaux Première édition et L’étoile. Il prend pour base de sa plainte un numéro de l’hebdomadaire Première édition, soit celui du 8 septembre 2007. Essentiellement, le plaignant reprochait aux mis-en-cause la trop grande place réservée à la promotion des « dossiers libéraux » dans la région de Vaudreuil-Soulanges, à l’intérieur d’un même journal.
Le plaignant dénonçait d’abord leurs choix journalistiques dans le traitement de l’information publiée, c’est-à-dire la concentration en un seul journal de textes concernant le Parti libéral du Québec qui aurait ainsi bénéficié d’une trop grande couverture journalistique.
à ce sujet, le guide Droits et responsabilités de la presse (DERP) du Conseil indique, au chapitre de la liberté rédactionnelle, que l’information livrée au public fait nécessairement l’objet de choix et que la façon de présenter et d’illustrer cette information relève du jugement rédactionnel. Il s’agit d’une prérogative des médias et des professionnels de l’information qui doivent être libres de relater les événements et de les commenter. En vertu de ces principes, les mis-en-cause pouvaient décider librement du traitement journalistique à accorder à chacun des articles publiés et à leur forme de présentation : éditorial, analyse, critique, reportage, ou entrevue.
Un autre article du recueil DERP précise, de plus, que les choix réalisés par les médias ne se mesurent pas seulement de façon quantitative, sur la base d’une seule édition ou d’une seule émission, ni au nombre de lignes ou au temps d’antenne. Ils doivent plutôt être évalués de façon qualitative, en fonction de l’importance de l’information et de son degré d’intérêt public.
Or, les choix éditoriaux des médias et des journalistes sont fortement influencés par l’actualité. Et selon ce qui est rapporté dans l’hebdomadaire mis en cause, l’actualité du début de septembre 2007 dans la MRC de Vaudreuil-Soulanges comprenait un caucus du Parti libéral, engendrant de ce fait un volume de couverture journalistique considérable pour un même regroupement politique dans une même région.
Par conséquent, selon le Conseil de presse, le plaignant ne pouvait pas se baser sur une seule édition des deux journaux pour conclure à de la partialité de la part des responsables. Si le plaignant avait démontré qu’au fil des semaines, un favoritisme était exercé par la rédaction en faveur du Parti libéral, le grief aurait pu être considéré. Mais cette démonstration n’a pas été faite et le grief ne pouvait donc être retenu sur cette base.
Le plaignant affirmait également que les articles étaient présentés sans aucun sens critique et demandait au Conseil de procéder à un examen du journal dans son ensemble, article par article, pour déterminer si le tout était conforme à l’éthique journalistique.
L’usage et la jurisprudence du Conseil veulent qu’il appartienne au plaignant de faire les recherches et la preuve des reproches qu’il formule.
Le Conseil estime que ni l’analyse ni la preuve apportée par le plaignant ne démontrent que les informations publiées étaient inacceptables dans leur forme ou leur contenu, et qu’elles constituaient ainsi un manquement à la déontologie, que ce soit par l’inexactitude des propos, l’exagération, la complicité, la complaisance ou par l’omission de certaines informations. Les griefs sur ces motifs ont donc été rejetés.
Le plaignant déplorait enfin que les mis-en-cause aient confondu, dans le titre d’un article en page 6, le comté fédéral de Vaudreuil-Soulanges avec les circonscriptions québécoises de Vaudreuil et de Soulanges. La porte-parole des mis-en-cause expliquait, pour sa part, que l’appellation « Vaudreuil-Soulanges » utilisée dans le titre ne renvoyait pas au comté fédéral, mais à la MRC du même nom.
à ce sujet, les principes exposés dans le guide DERP du Conseil indiquent que les manchettes et les titres doivent respecter le contenu des textes auxquels ils renvoient. Après examen, il apparaît au Conseil qu’il aurait été plus exact d’inscrire en manchette « Les députés de Vaudreuil et de Soulanges » plutôt que la mention « Les députés de Vaudreuil-Soulanges ». Toutefois le Conseil a considéré qu’il s’agissait d’une inexactitude mineure qui ne venait pas entacher l’ensemble du produit.
Décision
Ainsi, pour l’ensemble de ces raisons, le Conseil de presse rejette la plainte de M. Karl St-Amour contre les hebdomadaires Première édition et L’étoile, et leur direction.
Analyse de la décision
- C02A Choix et importance de la couverture
- C11A Erreur
- C12A Manque d’équilibre
- C13A Partialité
- C13B Manipulation de l’information
- C13C Manque de distance critique
- C14A Sensationnalisme/exagération/insistance indue
- C15A Manque de rigueur