Plaignant
M. Roland Plante
Mis en cause
M. Joe Morabito, journaliste et Le Courrier du Sud (Lucie Masse, directrice générale)
Décision sur la recevabilité de la plainte
Les membres du comité des plaintes et de l’éthique de l’information restreint ont jugé la plainte irrecevable, en vertu de sa politique de recevabilité des plaintes, voulant que les griefs dénoncés ne concernent pas un acte de nature journalistique, ni un principe relié à la liberté de presse ou au droit du public à l’information.
Dans le présent cas, le journaliste mis en cause est un pigiste qui n’était pas sous affectation du Courrier du Sud, lors des événements. Le Courrier du Sud ne peut donc être mis en cause dans cette plainte.
En regard de l’acte de nature journalistique, les membres ont conclu, à l’unanimité, que le journaliste n’effectuait pas de recherche reliée au plaignant, lors des événements. Bien que l’événement ait eu lieu dans un palais de justice, le comportement reproché au journaliste ne se déroulait pas dans le cadre d’une activité journalistique.
En terminant, selon les membres, cette plainte constitue une plainte pour voies de fait, agression, menaces et intimidation, ce qui est de la juridiction exclusive des cours criminelles.
En raison de ce qui précède, le Conseil de presse ne pourra donner suite à votre démarche et doit considérer votre plainte comme irrecevable.
Résumé de la plainte
La plainte porte sur le comportement du journaliste, Joe Morabito, envers M. Roland Plante. Ce dernier accuse le journaliste d’intimidation et d’agression envers sa personne.
Griefs du plaignant
Selon le plaignant, le journaliste aurait tenté de l’intimider, concernant un dossier en Cour. Le journaliste lui aurait demandé « de ne pas porter plainte contre le juge Provost, qui [serait] une plainte légalement enregistré ». De plus, le journaliste aurait tenté de lui arracher son sac qui contenait une enregistreuse, des papiers personnels et sa pompe cardiaque.