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D2012-04-092

21 septembre 2012

Plaignant

M. Chérif Toubache & al

Mis en cause

M. Denis Lévesque, animateur; M. Christian Dufour, collaborateur; l’émission « Denis Lévesque »; M. Serge Fortin, vice-président, information et Le Groupe TVA

Résumé de la plainte

Les plaignants déposent une plainte les 18 et 24 avril 2012, contre l’animateur Denis Lévesque et le collaborateur Christian Dufour, de l’émission « Denis Lévesque » diffusée le 17 avril 2012. Les plaignants dénoncent des propos irrespectueux et méprisants envers l’invité, Gabriel Nadeau-Dubois. Finalement, un des plaignants dénonce le sensationnalisme de l’émission.

Commentaires du mis en cause

Le Groupe TVA a refusé de répondre à la présente plainte.

Analyse

Grief 1 : propos irrespectueux et méprisants

Les plaignants reprochent à M. Christian Dufour d’avoir tenu des propos irrespectueux et méprisants envers Gabriel Nadeau-Dubois dans un traitement jugé agressif par les plaignants. Les plaignants reprochent à M. Dufour d’avoir comparé Gabriel Nadeau-Dubois à un batteur de femmes.

L’émission contestée regroupe l’animateur Denis Lévesque, le collaborateur Christian Dufour et un invité Gabriel Nadeau-Dubois. Le débat tourne autour de la non-dénonciation de la CLASSE de certains événements violents survenus lors du conflit étudiant. M. Dufour tente de faire admettre à M. Nadeau-Dubois que la CLASSE devrait dénoncer ces événements. Il pose la question suivante : Que ferait la CLASSE, s’il y avait des morts? M. Nadeau-Dubois tente à plusieurs reprises d’expliquer le fonctionnement de la coalition et pour laquelle il n’est que le porte-parole et qu’il ne peut rendre publique que les positions prises par les membres lors des assemblées générales. Selon les plaignants, M. Dufour exaspéré par les réponses, sur un ton méprisant et agressif accuse M. Nadeau-Dubois de tenir un discours d’abuseur, de batteur de femmes, ce à quoi l’invité réplique qu’il n’est pas de bon ton de porter de telles accusations et que M. Dufour devrait tenter de comprendre le fonctionnement de la CLASSE au lieu de s’en prendre directement à lui.

Dans les cas de débats, le guide de déontologie du Conseil de presse souligne : « Le public est en droit de s’attendre à ce que les animateurs ou collaborateurs n’abusent pas de leur fonction ni de leur latitude pour imposer leurs points de vue personnels et écarter ceux qui n’y correspondent pas. Sans recourir à l’autocensure, les animateurs doivent éviter de se laisser guider par leurs préjugés, leurs intérêts personnels ou leurs inimitiés. » (DERP, p. 29)

Le Conseil reconnaît qu’il peut y avoir des échanges emportés lorsque des positions sont autant polarisées et il estime que M. Dufour, chroniqueur d’opinion, exerçait sa liberté d’expression en adoptant une attitude belliqueuse et en défendant une position très critique par rapport à l’invité. M. Dufour demeurait dans les limites raisonnables d’un débat. Le Conseil ne juge pas méprisants les propos de M. Dufour et constate, par ailleurs, que malgré les interventions insistantes et très ponctuées du chroniqueur, l’invité a néanmoins disposé de suffisamment de temps pour exposer son point de vue. Le Conseil rejette donc le grief pour avoir tenu des propos irrespectueux et méprisants de la part de M. Christian Dufour envers M. Nadeau-Dubois.

Grief 2 : sensationnalisme

Un des plaignants dénonce une désinformation et une manipulation de l’information lorsque MM. Lévesque et Dufour parlent de métro en flammes, de vitres de métro brisées et qu’ils évoquent même la possibilité de morts. Selon le plaignant, tous ces événements sont hypothétiques et disproportionnés en comparaison de la réalité.

Selon le Conseil, rien n’empêche un journaliste de poser des questions hypothétiques, ce qui est le cas de M. Dufour. Finalement, quant à M. Lévesque il soulignait « j’espère juste que y’en aura pas de morts et de blessés, parce que ça peut arriver ». Dans ce cadre, le Conseil n’y voit aucun manquement professionnel. Le grief pour sensationnalisme est rejeté.

Refus de collaborer

Le Groupe TVA n’a pas souhaité répondre à la présente plainte.

Le Conseil reproche au Groupe TVA son manque de collaboration pour avoir refusé de répondre, devant le Tribunal d’honneur, de la plainte les concernant.

Décision

Au vu de ce qui précède, le Conseil de presse du Québec rejette la plainte de MM. Chérif Toubache et Pascal Henrard contre MM. Denis Lévesque et Christian Dufour pour propos méprisants et irrespectueux et pour sensationnalisme.

Pour son manque de collaboration, en refusant de répondre à la présente plainte, le Conseil de presse blâme le Groupe TVA.

Le Conseil de presse du Québec rappelle que : « Lorsqu’une plainte est retenue, l’entreprise de presse visée par la décision a l’obligation morale de la publier ou de la diffuser. » (Règlement No 3, article 8. 2)

Analyse de la décision

  • C14A Sensationnalisme/exagération/insistance indue
  • C17C Injure
  • C17F Rapprochement tendancieux
  • C24A Manque de collaboration

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