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D2014-07-003

6 février 2015

Plaignant

M. Sébastien St-Germain

Mis en cause

Mme Karine Desbiens, éditrice, M. Sylvain Poisson, directeur Affaires divisionnaires, TC Media et l’hebdomadaire La Sentinelle

Résumé de la plainte

M. Sébastien St-Germain dépose une plainte le 11 juillet 2014 contre l’hebdomadaire La Sentinelle concernant un article intitulé « Québec met en place une nouvelle ligne téléphonique : 1 844 ANIMAUX », publié le 9 juillet 2014. Le plaignant dénonce le choix de la photo illustrant l’article.

Cet article rapporte la mise en service d’une ligne téléphonique permettant aux citoyens de rapporter des cas de maltraitance animale. La photo accompagnant l’article montre un chien se tenant devant des matériaux de construction et un bâtiment en contreplaqué.

Analyse

Grief 1 : publication de photographie trompeuse

Le plaignant dénonce le fait qu’on ait utilisé sans son consentement une photo de son chien pour illustrer un article portant sur l’implantation d’une ligne téléphonique permettant la dénonciation de cas de maltraitance animale. M. St-Germain rapporte qu’à la suite de la publication de l’article, il a reçu des appels et s’est fait poser des questions lorsqu’il sortait avec son chien. Il soutient que son chien n’est pas maltraité, et il considère qu’avec la publication de l’article, il « passe pour un maltraiteur d’animaux ».

M. Sylvain Poisson, directeur Affaires divisionnaires chez TC Media, rapporte qu’il s’agit d’une photo d’archives et qu’elle ne visait « qu’à illustrer le sujet sans nécessairement vouloir mettre en relief un animal maltraité ». Il souligne que le bas de vignette ne mentionne nullement qu’il s’agirait d’un animal maltraité. Le propriétaire de l’animal n’est pas identifié, note-t-il. Selon M. Poisson, la publication de cette photo n’a pas eu de conséquences ni occasionné de dommages au plaignant, « si ce n’est que lui-même a reconnu son animal ». M. Poisson rapporte qu’une précision indiquant qu’il ne s’agissait pas d’un chien maltraité a été publiée dans l’édition du 16 juillet 2014 de l’hebdomadaire.

Le guide de déontologie du Conseil de presse du Québec Droits et responsabilités de la presse (DERP) rappelle que les médias doivent être prudents « afin de ne pas juxtaposer illustrations et évènements qui n’ont pas de lien direct entre eux et qui risquent ainsi de créer de la confusion sur le véritable sens de l’information transmise. Tout manquement à cet égard est par ailleurs susceptible de causer un préjudice aux personnes et aux groupes impliqués, lesquels ont droit à ce que leur image ne soit ni altérée ni utilisée de façon dégradante ou infamante. » (p. 30)

Le Conseil juge, à la majorité (5/6), qu’en publiant cette photo, La Sentinelle a induit le public en erreur en laissant croire qu’il s’agissait d’un animal maltraité. Le bas de vignette indique : « La mise en place de ce numéro vise à améliorer la santé et le bienêtre (sic) des animaux. » Le Conseil estime que le lecteur moyen était justifié de croire que, dans ce contexte, la photo représentait un chien maltraité et que plusieurs personnes ont pu faussement associer cet animal et son propriétaire à de la maltraitance. Un membre du comité ne partage pas cette opinion et exprime sa dissidence.

Le Conseil tient toutefois à saluer le fait que La Sentinelle qui a rapidement corrigé sa faute, en publiant une précision. Néanmoins, le grief pour publication de photographie trompeuse est retenu.

Décision

Au vu de ce qui précède, le Conseil de presse du Québec retient, à la majorité, la plainte de M. Sébastien St-Germain contre l’hebdomadaire La Sentinelle pour le grief de publication de photographie trompeuse.

Le Conseil de presse du Québec rappelle que : « Lorsqu’une plainte est retenue, l’entreprise de presse visée par la décision a l’obligation morale de la publier ou de la diffuser. Les entreprises de presse membre s’engagent pour leur part à respecter cette obligation, et à faire parvenir au secrétariat du Conseil une preuve de cette diffusion au maximum 30 jours suivant la date de la décision. » (Règlement No 2, article 8.2)

La composition du comité des plaintes lors de la prise de décision :

Représentants du public :

Mme Micheline Bélanger

M. Adélard Guillemette

Mme Jackie Tremblay

Représentants des journalistes :

Mme Katerine Belley-Murray

M. Marc-André Sabourin

Représentant des entreprises de presse :

M. Raymond Tardif

Analyse de la décision

  • C11A Erreur

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