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D2017-07-092

24 mai 2019

Plaignant

Olivier Sirard

Mis en cause

Louise Leduc, journaliste

Le site Internet lapresse.ca

Résumé de la plainte

Olivier Sirard dépose une plainte le 6 juillet 2017 contre la journaliste Louise Leduc et le site Internet lapresse.ca concernant la collecte d’information de la journaliste lors de la préparation de son article « Le pédiatre Alain Sirard trouvé mort à Sainte-Justine », publié le 6 décembre 2016. Le plaignant déplore un manque de retenue lors d’un drame humain.

L’article 11.01 du Règlement 2 du Conseil de presse du Québec prévoit qu’à moins de circonstances exceptionnelles, une plainte doit être reçue dans un délai de trois mois suivant la publication de l’article faisant l’objet de la plainte. Le Conseil a jugé recevable la plainte d’Olivier Sirard qui a invoqué la mort de son père, dont il est question dans l’article, pour justifier le dépassement du délai de prescription.

CONTEXTE

Le pédiatre Alain Sirard avait fait l’objet d’une couverture journalistique en 2013, comme le rappelle la journaliste dans son article : « En 2013, La Presse et Radio-Canada avaient tour à tour fait des reportages avec plusieurs parents qui disaient avoir été soupçonnés à tort par la clinique sociojuridique de Sainte-Justine d’avoir battu leur enfant. Dans certains cas, la Direction de la protection de la jeunesse était intervenue. »

Analyse

Grief 1 : manque de retenue lors d’un drame humain

Principe déontologique applicable

Drames humains : « Les journalistes et les médias d’information font preuve de retenue et de respect à l’égard des personnes qui viennent de vivre un drame humain et de leurs proches. Ils évitent de les harceler pour obtenir de l’information et respectent leur refus d’accorder une entrevue. » (article 18.1) du Guide de déontologie journalistique du Conseil de presse du Québec)

Le Conseil doit déterminer si la journaliste a manqué de retenue envers une personne vivant un drame humain.

Décision

Le Conseil de presse du Québec rejette le grief de manque de retenue lors d’un drame humain.

Analyse

Le plaignant considère que la journaliste n’a pas respecté « son devoir de retenue » en le contactant par courriel quelques heures après que son père se fut enlevé la vie. Il indique qu’à ce moment, il se trouvait dans une « souffrance inimaginable ».

Bien que le Conseil soit sensible à la douleur et à la détresse que ressentait le plaignant au moment où la journaliste a tenté de le joindre, il constate que la démarche de celle-ci était empreinte de sobriété et respectueuse et n’y voit pas de manquement à la déontologie. 

Ayant pris connaissance des courriels envoyés par la journaliste, le Conseil constate qu’elle a sollicité les commentaires du plaignant de façon respectueuse. Dans le premier courriel, elle écrit : 

« M. Sirard,

Je viens de voir l’annonce du décès de votre père à Radio-Canada. Je vous offre mes sincères sympathies et je compatis. 

Je vais devoir écrire là-dessus aussi. 

Si jamais vous voulez me parler, vous pouvez le faire au [numéro de téléphone]. 

Bon courage. »

Dans un second courriel envoyé au plaignant, qu’elle débute en lui faisant part qu’elle est désolée de lui réécrire, la journaliste précise que s’il connaît « un ami ou un proche de [son] père prêt à témoigner de son amitié, [elle] en rendrai[t] volontiers compte dans l’article ». 

D’un point de vue journalistique, il était justifié que la journaliste tente d’obtenir les réactions de proches du Dr Sirard. Le Conseil constate qu’elle a effectué cette démarche sans faire preuve de harcèlement ou d’acharnement. Lorsque le plaignant a indiqué à la journaliste qu’il ne souhaitait pas lui parler, elle a respecté sa volonté et a mis fin à la communication immédiatement, en accord avec l’article 18.1 qui prévoit que les journalistes respectent le refus d’une personne vivant un drame humain d’accorder une entrevue.

Décision

Le Conseil de presse du Québec rejette la plainte d’Olivier Sirard contre la journaliste Louise Leduc et le site Internet lapresse.ca concernant le grief de manque de retenue lors d’un drame humain.

Renée Lamontagne

Présidente du comité des plaintes

La composition du comité des plaintes lors de la prise de décision :

Représentants du public :

Ericka Alneus

Renée Lamontagne

Richard Nardozza

Représentantes des journalistes :

Maxime Bertrand

Lisa-Marie Gervais

Représentants des entreprises de presse :

Pierre Champoux

Nicole Tardif

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