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D2017-11-143

16 novembre 2018

Plaignant

M. Hugo Plouffe

M. Daniel Legault

Mis en cause

L’émission « 24/60 »

ICI RDI

Résumé de la plainte

CONTEXTE

Alors que le collectif « Tous contre un registre québécois des armes à feu » souhaite organiser une manifestation contre un tel registre au mémorial des victimes du drame de Polytechnique, l’animatrice Anne-Marie Dussault reçoit à l’émission 24/60 la porte-parole de « PolySeSouvient », Nathalie Provost. L’entrevue avec cette dernière porte sur le contrôle des armes à feu.

RÉSUMÉ DE LA PLAINTE

Les 30 novembre et 1er décembre 2017, MM. Hugo Plouffe et Daniel Legault déposent des plaintes devant le Conseil de presse du Québec contre l’émission 24/60 diffusée le 28 novembre 2017 à ICI RDI. Ils reprochent des informations inexactes.

Analyse

Grief 1 : informations inexactes

Principe déontologique applicable

Qualités de l’information – « Les journalistes et les médias d’information produisent, selon les genres journalistiques, de l’information possédant les qualités suivantes : a) exactitude : fidélité à la réalité ». (article 9 a du Guide de déontologie journalistique du Conseil de presse du Québec)

Le Conseil doit déterminer si le média a manqué à son devoir d’exactitude en rapportant les propos de son invitée au sujet de la carabine Ruger mini 14.

Décision

Le Conseil de presse rejette le grief d’informations inexactes, car il juge que le média n’a pas contrevenu à l’article 9 a du Guide.

Analyse

Les propos de Nathalie Provost visés par la plainte se retrouvent dans le passage suivant : « Qu’est-ce qu’une arme non restreinte? Qu’est-ce qu’une arme prohibée? Qu’est-ce qu’une arme restreinte? Cette classification-là, les critères qui existent, sont des critères très anciens qui font qu’aujourd’hui, la GRC, quand elle fait cette classification-là, elle a pas les outils pour pouvoir retirer du commerce beaucoup plus aisé, des armes quasi militaires, des armes automatiques, par exemple, comme le Ruger mini 14, qui peut pas être une arme de chasse, qui est une arme de tir sportif, mais qui peut faire des dommages très, très grands. Il y a des armes qui peuvent percer des autos à un kilomètre qui sont dans des armes non restreintes. Donc, ces critères-là empêchent la GRC d’aller jusqu’au bout. Nous autres, ce qu’on pense, c’est qu’on devrait améliorer ces critères-là. »

Les plaignants reprochent à Nathalie Provost d’avoir tenu des propos inexacts au sujet de la carabine Ruger mini 14 en affirmant qu’il s’agissait d’une « arme automatique » et qu’elle ne « peut pas être une arme de chasse ».

Les plaignants affirment qu’il « n’existe aucun modèle de mini­ 14 fabriqué par Ruger qui soit automatique » et que « cette carabine est couramment utilisée pour la chasse ».

À l’écoute de l’entrevue, le Conseil constate que les propos de Mme Provost relatent son interprétation au sujet de la classification des armes au pays.

Le Conseil note que lorsque Mme Provost dit que le Ruger mini 14 ne « peut pas être une arme de chasse », le public peut interpréter qu’elle pense que le Ruger mini 14 ne doit pas être classifié comme une arme de chasse puisqu’elle estime que c’est une arme quasi militaire qui peut faire des dommages trop importants pour ne pas être restreinte.

Le Conseil ne saurait voir un manquement à la déontologie journalistique puisqu’il s’agit ici d’une question d’interprétation au sujet des propos de l’invitée.

Décision

Le Conseil de presse du Québec rejette les plaintes de MM. Hugo Plouffe et Daniel Legault à l’encontre de l’émission 24/60 et de ICI RDI pour le grief d’informations inexactes.

Michel Loyer

Président du comité des plaintes

La composition du comité des plaintes lors de la prise de décision :

Représentants du public :

Mme Ericka Alnéus

M. Michel Loyer

Mme Renée Lamontagne

M. Richard Nardozza

Représentants des journalistes :

M. Simon Chabot

Mme Johanna Pellus

Représentants des entreprises de presse :

M. Pierre-Paul Noreau

Mme Nicole Tardif

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