PRINCIPE DÉONTOLOGIQUE RELIÉ AU JOURNALISME D’OPINION
Journalisme d’opinion : (1) Le journaliste d’opinion exprime ses points de vue, commentaires, prises de position, critiques ou opinions en disposant, pour ce faire, d’une grande latitude dans le choix du ton et du style qu’il adopte. (2) Le journaliste d’opinion expose les faits les plus pertinents sur lesquels il fonde son opinion, à moins que ceux-ci ne soient déjà connus du public, et doit expliciter le raisonnement qui la justifie. (3) L’information qu’il présente est exacte, rigoureuse dans son raisonnement et complète, tel que défini à l’article 9 du présent Guide. (article 10.2 du Guide de déontologie journalistique du Conseil de presse du Québec)
GRIEF DE LA PLAIGNANTE
Grief 1 : manque d’identification des sources
Principe déontologique applicable
Identification des sources : « Les journalistes identifient leurs sources d’information, afin de permettre au public d’en évaluer la valeur, sous réserve des dispositions prévues à l’article 12.1 du présent Guide. » (article 12 du Guide de déontologie journalistique du Conseil de presse du Québec)
Le Conseil doit déterminer si le chroniqueur a manqué à son devoir déontologique d’identifier ses sources en ce qui concerne les études portant sur les jumeaux identiques.
Décision
Le Conseil de presse du Québec rejette le grief de manque d’identification des sources.
Analyse
Bien que la plaignante déplore l’absence de références relativement aux études réalisées sur des jumeaux identiques mentionnées dans la chronique, le Conseil ne constate aucun manquement déontologique étant donné que la récente étude qui constitue le cœur de l’article — et qui fait l’objet de la nouvelle — est bien citée. Le chroniqueur, qui est également directeur scientifique de la Chaire en prévention et traitement du cancer de l’UQAM, n’avait pas l’obligation de citer de façon exhaustive toutes ses sources, à savoir une source périphérique qui est un élément contextuel étoffant sa chronique. Cette absence de référence d’une ancienne étude (que M. Béliveau a, par ailleurs, déjà citée dans une ancienne chronique) ne nuisait pas à la compréhension du sujet de la chronique qui porte sur l’autre étude qui conclut à un risque plus élevé de cancer chez les enfants, dont la mère est obèse. L’étude qui fait l’objet de la chronique est identifiée de façon très précise dans une note de bas de page.
Note
Le Conseil déplore le refus de collaborer du Journal de Québec qui n’est pas membre du Conseil de presse, et n’a pas répondu à la présente plainte.