Bien qu’un large consensus au sein de la communauté journalistique plaide en faveur du renforcement du Conseil de presse du Québec, les moyens de donner plus de mordant à l’organisme d’autorégulation vieux de 30 ans font l’objet de discussion.
Le reproche le plus fréquemment adressé au Tribunal d’honneur de la presse québécoise est qu’il manque de dents pour discipliner les entreprises de presse, et inciter celles-ci à publier ses décisions à caractère déontologique. Doit-on, dans cet esprit, donner plus de pouvoir et de ressources au Conseil de presse pour qu’il assume, avec plus de vigueur, son rôle de protecteur de citoyen en matière d’information? C’est de ces questions dont seront appelés à débattre quatre conférenciers lors d’un atelier intitulé « Un Conseil de presse gonflé aux stéroïdes », au congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, le 15 novembre prochain, à Gatineau.
Deux membres du Bureau de direction du CPQ, M. Erick Vanchestein, représentant du public et vice-président du Conseil, et M. Jacques Pronovost, président-éditeur de La Voix de l’Est et représentant des entreprises de presse, feront partie du panel qui sera composé également de Me Jean Lambert, notaire, et de M. Louis Falardeau, journaliste au quotidien La Presse.
La question du renforcement du Conseil de presse aura été préalablement abordée au cours de l’assemblée générale annuelle de l’institution qui se déroulera la veille, à 18 heures 30, dans l’enceinte du Hilton Lac-Leamy, à Gatineau, par les administrateurs du CPQ et les membres constitutifs et associés de l’organisme. Une version enrichie et actualisée du document Droits et responsabilités de la presse, renfermant les principes éthiques que promeut le Conseil de presse, sera adoptée au cours de cette réunion annuelle.
Il est à noter que cette assemblée générale est également ouverte aux journalistes et au grand public.
SOURCE :
Robert MALTAIS, secrétaire général
Conseil de presse du Québec
Tél. : (514) 529-2818
Courriel : direction@conseildepresse.qc.ca