Chaque année, le 3 mai, on célèbre à travers le monde les principes fondamentaux de la liberté de la presse et de l’indépendance des médias. Le Conseil de presse du Québec (CPQ) se joint à la célébration de cette journée mondiale décrétée par les Nations Unies en 1993.
L’un des thèmes cette année est « Médias pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation ». Partout sur la planète ou presque, les médias sont confrontés à de nouveaux défis liés à une utilisation ignorante ou carrément malveillante des médias sociaux dans le but de diffuser de la fausse information ou de nuire à la démocratie.
Nouveaux temps, nouveaux défis, mais au Québec, depuis un peu plus de 45 ans, nous continuons à appliquer le principe suivant : c’est des journalistes et des médias eux-mêmes que relève l’obligation de s’assurer que les citoyens reçoivent l’information libre et de qualité à laquelle ils ont droit. En 1973, les journalistes et les médias se sont donc donné un organe d’autorégulation, le CPQ, auquel ils ont invité des représentants du public à siéger avec eux, ce qui fait aussi son originalité.
Journalistes et médias se sont donné des normes éthiques et déontologiques élevées, et ils ont confié le mandat au Conseil de presse qu’ils ont créé de s’assurer qu’elles sont respectées afin de protéger le droit du public à une information de qualité.
C’est par son existence même que le Conseil de presse du Québec contribue activement à défendre une presse libre et nous tenions à le souligner en cette journée toute spéciale pour l’information. Nos pensées se portent vers tous ceux et celles qui, à travers le monde, se battent pour obtenir cette essentielle information.