Le Conseil de presse du Québec plus sollicité que jamais

En marge de son assemblée générale annuelle, le Conseil de presse du Québec publie son rapport annuel. Alors que la pandémie continuait de bousculer la société et l’organisation du travail, le Conseil a ouvert un nombre record de dossiers pour répondre aux plaintes de la population.

C’est ainsi que 260 dossiers ont été ouverts en 2021 (chaque dossier pouvant contenir plusieurs plaintes), comparativement à 180 dossiers en 2020, et 172 dossiers en 2019, qui représentaient déjà des années sans précédent.

La gestion de cette demande du public toujours grandissante est devenue difficile pour le Conseil, un organisme à but non lucratif qui manque de ressources.

Dans un vibrant plaidoyer pour renforcer le Conseil, sa présidente, Paule Beaugrand-Champagne, dont le dernier mandat se terminera en mai prochain, lance un appel à tous, particulièrement aux médias et aux instances gouvernementales, pour que les contributions financières qui font vivre l’organisme soient consolidées et surtout, augmentées, afin de répondre à la demande du public.

Il faut souligner la remarquable contribution des médias québécois et de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec qui ont à cœur l’information de qualité et leur organisme d’autorégulation. Soulignons également le soutien du ministère de la Culture et des Communications du Québec qui se manifeste par une subvention annuelle d’aide au fonctionnement, ainsi que par des subventions pour des projets.

En 2021, le comité des plaintes a rendu 77 décisions, dans un délai moyen de 14 mois. Il a retenu (en tout ou en partie) 35 % des plaintes qu’on lui a soumises et il en a rejeté 64 %. Les plaintes traitées portaient sur la recherche de la vérité (72 %), le respect des personnes et des groupes (27 %) et l’indépendance journalistique (1 %). La commission d’appel s’est prononcée à 7 reprises.

À la veille de son 50e anniversaire, le Conseil met, plus que jamais, toute l’énergie nécessaire à la réalisation de sa mission, soit la défense du droit du public à une information de qualité et la protection de la liberté de la presse.

 

À propos

Le Conseil de presse du Québec est un organisme privé, à but non lucratif, qui œuvre depuis près de 50 ans à la protection de la liberté de la presse et à la défense du droit du public à une information de qualité. Son action s’étend à tous les médias d’information distribués ou diffusés au Québec, qu’ils soient membres ou non du Conseil, qu’ils appartiennent à la presse écrite ou électronique. Le Conseil reçoit les plaintes du public et rend des décisions relativement à la déontologie journalistique. Mécanisme d’autorégulation de la presse, le Conseil ne peut être assimilé à un tribunal civil, il ne possède aucun pouvoir judiciaire, réglementaire, législatif ou coercitif ; il n’impose aucune autre sanction que morale.

Le Conseil de presse remercie Cision d’avoir rendu possible l’envoi de ce communiqué.

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RENSEIGNEMENTS :                     
Manon Desrosiers
Conseil de presse du Québec
manon.desrosiers@conseildepresse.qc.ca