Dans un article publié le mois dernier, le journaliste du Guardian Roy Greenslade s’interroge sur les effets réels d’une formation en éthique sur les étudiants en journalisme.
Dans le cadre de la Commission Leveson sur le scandale du tabloïd New of the World, plusieurs professeurs responsables de programmes universitaires en journalisme sont venus présenter au Commissaire le curriculum de leurs étudiants, dans lequel l’éthique et la déontologie occupent une place non négligeable. Les étudiants semblent être de plus en plus intéressés à ces questions, mais une fois sur le marché du travail, l’éthique et la déontologie cèdent souvent le pas à des intérêts corporatifs.
Selon Greenslade, l’ultime défi pour la Commission Levenson est donc de changer cette culture médiatique. Les effets positifs d’une formation en éthique ne pourront être ressentis que si ces principes sont aussi respectés et promus dans le milieu de travail.