Le 24 septembre 1992 – Depuis le début de la campagne référendaire, les médias sont l’objet d’une attention particulière de la part des protagonistes du débat, comme de la part d’un grand nombre de personnes qui auront à se prononcer pour ou contre l’acceptation de l’entente de Charlottetown. À quelques reprises déjà, on en a appelé au Conseil de presse du Québec : on a exprimé le souhait qu’il soit plus vigilant que jamais, on a porté plainte devant lui, on a demandé son intervention à la suite de l’injonction accordée dans « l’affaire Wilhelmy ». Aussi, cet avis cherche donc à porter à l’attention du public les décisions prises par le Conseil de presse pour remplir son mandat durant la période de la campagne référendaire, et surtout d’inviter les médias et les journalistes à suivre plus rigoureusement que jamais les règles d’une éthique exigeante, mais dont le respect est requis pour que le public, adéquatement informé, puisse participer réellement au débat lié au processus démocratique en cours.