Printemps érable : partiaux, les médias d’information? 

Rares sont les médias, pendant la crise étudiante du printemps 2012, qui n’ont pas eu à subir la grogne des partisans d’un camp, ou de l’autre, ou des deux en même temps. L’accusation la plus souvent lancée visait certainement la prétendue partialité des médias, qui auraient, selon ces détracteurs, défendu un camp au détriment de l’autre. 

La question a d’ailleurs été suffisamment importante pour que le Centre d’étude sur les médias y consacre une étude, dont les résultats préliminaires tendent d’ailleurs à confirmer cette thèse.

Dans la même veine, d’autres se sont interrogés sur la polarisation et la radicalisation des commentaires des chroniqueurs et éditorialistes – une polarisation qui aurait contribué à accentuer les tensions sociales, plutôt qu’à favoriser un sain débat démocratique.