Le principal problème pour les journalistes qui couvrent la crise en Syrie n’est pas un manque d’informations, rapporte Dalal Mawad dans un article du Columbia Journalism Review; c’est plutôt la surabondance d’informations qui rend le travail des journalistes difficile. Car avec elle, vient la difficulté à distinguer le vrai du faux.
Le nombre limité de visas octroyé aux journalistes force une couverture du conflit syrien de l’extérieur. Les médias officiels, les activistes et les citoyens ordinaires publient sur la toile une quantité impressionnante d’informations difficilement vérifiables. Dans ce contexte, confirmer l’authenticité de vidéos ou de photos relève de l’exploit, et plusieurs réseaux comme l’Agence France-Presse, Reuters ou NBC se sont dotés d’une procédure de validation interne. En cas de doute, l’image ou la vidéo sera accompagnée d’une décharge, indiquant clairement que ce contenu n’a pas pu être vérifié de manière indépendante. Une mesure qui n’éradique cependant pas complètement le risque d’erreurs, souligne l’auteur.
L’article complet sur le site du Columbia Journalism Review.