Ayant pris connaissance des propos de M. Lalancette, le Conseil tient à corriger certaines affirmations qui ne rendent pas justice à l’esprit de sa décision.
Ainsi, cette décision traite des seuls points suivants :
1. Le Conseil a estimé que la référence aux diverses fonctions du plaignant dans un éditorial du Réveil n’était pas de nature à nuire à sa réputation.
2. Le Conseil n’a pas retenu de blâme non plus contre Le Réveil pour un commentaire de l’éditeur intitulé « Mais pourquoi Jean-Hugues Lalancette cache-t-il des chiffres à ses électeurs? Un commentaire de Marcel Martel », ce commentaire étant du domaine de l’opinion et étant clairement identifié comme tel dans le journal.
3. Le Conseil a toutefois blâmé Le Réveil pour un commentaire gratuit contenu dans un article et un titre traitant de la position d’un groupe de conseillers pédagogiques.
On ne peut donc conclure, à la lumière de ce qui précède, que le Conseil a reproché au Réveil d’avoir manipulé ou orienté de quelque façon que ce soit l’information, tout comme il n’est dit nulle part que Le Réveil avait faussé le débat sur la restructuration scolaire ou qu’il avait indûment favorisé un groupe aux dépens d’un autre.
Le Conseil ne peut donc que déplorer l’attitude de M. Lalancette à cet égard et l’inviter à plus de rigueur lorsqu’il diffuse de l’information d’intérêt public, comme l’exige son statut d’homme public.