Montréal, le 17 février 2004. Le traitement médiatique de l’affaire Saint-Charles-Borromée, un événement qui s’est surtout déroulé entre les 24 novembre et 2 décembre 2003, a-t-il donné lieu à un cirque médiatique, comme le soutenait une partie de l’opinion publique et politique? C’est principalement à ce questionnement que répondra le Conseil de presse du Québec, au terme d’un examen critique confié à trois groupes de travail, appelés comités des sages.
Les neuf membres des comités ont analysé quelque 110 textes publiés – articles, chroniques, analyses, commentaires, éditoriaux et pages dédiées aux lecteurs – dans six quotidiens du Québec, ainsi qu’un condensé de plus de huit (8) heures d’enregistrements audio et visuel, pour l’essentiel des reportages, entrevues et émissions traitant du sujet, produits par les principales chaînes de radio et de télévision du Québec.
Le traitement médiatique a été évalué en fonction de critères déontologiques en usage au Conseil de presse du Québec : intérêt public, exactitude, équité et impartialité, respect de la réputation et accès du public aux médias.
Les groupes de travail chargés de l’analyse étaient composés de Mmes Diane Lavallée, présidente du Conseil du statut de la femme, Nicole Malo, curatrice publique du Québec, et Kathleen Lévesque, journaliste au Devoir, ainsi que de MM. Pierre Bosset de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, Renaud Gilbert, ombudsman de Radio-Canada, Daniel Jacoby, ex-protecteur du citoyen, Jacques Pronovost, éditeur de La Voix de l’Est, Florian Sauvageau, président du Centre d’études sur les médias et Erick Vanchestein de la Commission des services juridiques du Québec.
La conférence de presse que donnera le Conseil aura lieu le mardi 24 février prochain, à 10 heures 30, dans l’édifice de Télé-Québec, au 1000 de la rue Fullum à Montréal, local A. 201.
SOURCE :
Robert MALTAIS, secrétaire général
Conseil de presse du Québec
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