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D2019-04-064

29 novembre 2019

Plaignant

François Gosselin

Mis en cause

Lise Ravary, chroniqueuse

Le Journal de Montréal

Résumé de la plainte

François Gosselin dépose une plainte le 12 avril 2019 contre la chroniqueuse Lise Ravary et Le Journal de Montréal, concernant la chronique « Un logo qui en dit long », publiée le même jour. Le plaignant dénonce de l’information inexacte. 

Dans sa chronique, Lise Ravary rapporte que l’Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM (AFESH-UQAM) a un nouveau logo qui « remplace le A par le logo des anarchistes, un A entouré d’un cercle, et le Q par la faucille et le marteau communistes […] » Elle explique en quoi elle estime que le symbole de la faucille et du marteau communistes est « injurieux et inapproprié ».

Analyse

Grief 1 : information inexacte

Principe déontologique applicable

Qualités de l’information : « Les journalistes et les médias d’information produisent, selon les genres journalistiques, de l’information possédant les qualités suivantes : a) exactitude : fidélité à la réalité. » (article 9, Guide de déontologie journalistique du Conseil de presse du Québec)

Le Conseil doit déterminer si la chroniqueuse a transmis de l’information inexacte en affirmant que l’Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM a changé de logo.

Décision

Le Conseil de presse retient le grief d’information inexacte, car il juge que la journaliste a contrevenu à l’article 9 a) du Guide. 

Analyse

Le plaignant avance qu’il est inexact de prétendre que l’Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM a changé son logo, tel que l’a écrit la chroniqueuse. Il affirme que l’association étudiante n’a pas changé de logo. 

Le Conseil a constaté qu’un logo trafiqué de l’UQAM comportant une faucille, un marteau et le A des anarchistes, a bel et bien circulé sur Internet. Cependant, il s’agissait d’un logo de l’université et non de celui de l’association étudiante.

Le Conseil a obtenu copie des échanges de courriels entre l’association étudiante et Lise Ravary, dans lesquels celle-ci écrit : « Je veux vérifier la nouvelle à l’effet que le logo de l’AFESH-UQAM a été modifié … » L’AFESH répond : « Non, il ne s’agit pas du logo de l’AFESH. Le logo de l’AFESH reste toujours le même. »

Mme Ravary a ensuite répondu à ce courriel en remerciant l’association pour sa réponse rapide et lui a demandé s’il s’agissait alors d’un « poisson d’avril ». Elle avait donc reçu une information contraire à ce qu’elle a écrit dans son article, mais elle en a fait fi. 

Note 

Le Conseil déplore le refus de collaborer du Journal de Montréal, qui n’est pas membre du Conseil de presse, en ne répondant pas à la présente plainte.

Décision

Le Conseil de presse du Québec retient la plainte de François Gosselin et blâme sévèrement la chroniqueuse Lise Ravary et Le Journal de Montréal pour le grief d’information inexacte.

Le Conseil impose un blâme sévère compte tenu du fait que la journaliste a choisi d’ignorer une information importante qu’elle avait en sa possession, ainsi que pour ses récidives de manquements graves en matière d’exactitude, notamment dans les dossiers D2018-04-049 et  D2018-10-104. 

Le Conseil de presse du Québec rappelle que : « Lorsqu’une plainte est retenue, l’entreprise de presse visée par la décision a l’obligation morale de la publier ou de la diffuser. Les entreprises de presse membres s’engagent à respecter cette obligation et à faire parvenir au Conseil une preuve de cette publication ou diffusion dans les 30 jours de la décision. » (Règlement No 2, article 31.02)

Michel Loyer

Président du comité des plaintes

La composition du comité des plaintes lors de la prise de décision :

Représentants du public :

Michel Loyer

Richard Nardozza

Représentants des journalistes :

Simon Chabot

Martin Francoeur

Représentants des entreprises de presse :

Pierre Champoux

Pierre-Paul Noreau

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