Le Conseil de presse du Québec (CPQ) a publié deux nouvelles décisions relativement à des plaintes qu’il a retenues.
D2019-02-025 : François Gosselin c. Lise Ravary, Sophie Durocher, Le Journal de Québec, QUB Radio
Le Conseil a déterminé que, dans le cadre d’un échange à QUB Radio, la chroniqueuse Lise Ravary et l’animatrice Sophie Durocher ont transmis une information inexacte en affirmant que la peine imposée à Alexandre Bissonnette, le tireur de la Grande Mosquée de Québec, était « la plus lourde depuis l’abolition de la peine de mort au Canada ». La plainte visait également la chronique publiée dans Le Journal de Québec par Lise Ravary, « 40 ans? C’est pas assez! » qui commentait la réaction de la communauté musulmane de la région de Québec à cette peine. Dans ce cas, le Conseil a rejeté les griefs de discrimination, de manque d’équité et d’information incomplète.
D2019-02-019 : Josée Goudreau et un plaignant confidentiel dûment identifié au CPQ c. Gilles Lévesque et Le Canada Français
Le Conseil de presse du Québec a retenu la plainte visant l’éditorial « Mais qu’est-ce que ça va prendre? » dans lequel l’éditorialiste Gilles Lévesque critique le maire de Saint-Jean-sur-Richelieu pour son opposition au projet de centre commercial. Le Conseil a constaté des informations inexactes, mais a rejeté le grief d’informations incomplètes. Le journalisme d’opinion n’étant pas soumis au principe d’impartialité, le grief de partialité n’a pas été traité.
À propos
Le Conseil de presse du Québec est un organisme privé, à but non lucratif, qui œuvre depuis près de 50 ans à la protection de la liberté de la presse et à la défense du droit du public à une information de qualité. Son action s’étend à tous les médias d’information distribués ou diffusés au Québec, qu’ils soient membres ou non du Conseil, qu’ils appartiennent à la presse écrite ou électronique. Le Conseil reçoit les plaintes du public et rend des décisions relativement à la déontologie journalistique. Mécanisme d’autorégulation de la presse, le Conseil ne peut être assimilé à un tribunal civil, il ne possède aucun pouvoir judiciaire, réglementaire, législatif ou coercitif; il n’impose aucune autre sanction que morale.