Le Conseil de presse du Québec a publié neuf nouvelles décisions relativement à des plaintes qu’on lui avait soumises. Il en a rejeté quatre et en a retenu cinq.
D2018-09-091 : Billy St-Pierre c. La Presse
Le Conseil de presse du Québec rejette une plainte visant la photographie illustrant l’article « Cadre financier du PLQ : de la “triche”, affirme le PQ ». Cette photographie montre Véronique Hivon, alors vice-chef du Parti québécois, lors d’une allocution. Le plaignant déplorait un manque d’équité et un manque d’indépendance dans le choix de la photo.
D2018-10-108 : Jerome Tapp c. Isabelle Grignon-Francke et lapresse.ca
Dans le cas de la plainte déposée par Jerome Tapp au sujet de l’article « Trudeau interdira-t-il les armes d’assaut et de poing? », le Conseil de presse du Québec retient un grief d’inexactitude contre la journaliste Isabelle Grignon-Francke et le site Internet lapresse.ca. Cependant, étant donné la rapidité du média à effectuer la correction, le Conseil ne blâme pas La Presse, qui reçoit plutôt un manquement mineur. Le Conseil rejette les deux autres griefs d’inexactitude.
Dans un commentaire éthique, le Conseil souligne que lorsqu’un média apporte des corrections à un article, la bonne pratique veut qu’il indique clairement au public les corrections et les mises à jour significatives apportées aux textes en ligne.
D2018-12-118 : Roger Hobden c. Le Devoir
Le Conseil de presse du Québec retient la plainte de Roger Hobden et blâme Le Devoir concernant les griefs de modification injustifiée à une contribution du public et dévoilement injustifié des antécédents judiciaires, d’information inexacte et de refus de retirer un ajout à une contribution du public. Cependant, le Conseil rejette le grief de manque d’équilibre.
D2019-02-032 : Martin Bédard c. Mario Dumont et Le Journal de Montréal
Le Conseil de presse du Québec retient la plainte de Martin Bédard contre le chroniqueur Mario Dumont et Le Journal de Montréal concernant le grief d’information incomplète. Le grief de partialité n’a pas été traité puisque le journaliste d’opinion n’est pas soumis au principe d’impartialité.
D2019-02-016 : Philippe de Grosbois c. Le Devoir
Le Conseil de presse du Québec rejette la plainte de Philippe de Grosbois contre le quotidien Le Devoir concernant les griefs de partialité, manque d’équilibre et d’information incomplète qui visaient le titre « Laïcité : des professeurs se posent en censeurs ».
D2019-03-041 : Jean-Philippe Dupuis c. tvanouvelles.ca et Le Journal de Montréal
Le Conseil de presse du Québec retient la plainte de Jean-Philippe Dupuis et blâme le site tvanouvelles.ca et Le Journal de Montréal pour le grief d’information inexacte.
D2019-02-028 : Michel Dufour c. journaldequebec.com
Le Conseil de presse du Québec retient la plainte de Michel Dufour contre le site Internet journaldequebec.com pour une inexactitude dans le titre « Saisie de 10 armes à Saguenay, dont une mitraillette M-16 ». Cependant, l’information erronée tenant à un degré de spécialisation élevé au sujet de deux armes qui se ressemblent, le Conseil juge que la confusion dans le titre, qui par ailleurs ne se retrouve pas dans le texte, représente un manquement mineur et n’adresse pas de blâme aux mis en cause.
D2018-09-094 : Michel Dufour c. Hélène Buzzetti, Marie Vastel, Le Devoir
Le Conseil de presse du Québec rejette la plainte de Michel Dufour contre les journalistes Hélène Buzzetti et Marie Vastel, et le quotidien Le Devoir pour le grief d’informations inexactes visant l’article « Armes de poing : consultation à Ottawa et divisions à l’horizon ».
D2018-08-086 : Michel Dufour c. La Presse
Le Conseil de presse du Québec rejette la plainte de Michel Dufour contre le quotidien La Presse concernant le grief de photographie inadéquate.
À propos
Le Conseil de presse du Québec est un organisme privé, à but non lucratif, qui œuvre depuis près de 50 ans à la protection de la liberté de la presse et à la défense du droit du public à une information de qualité. Son action s’étend à tous les médias d’information distribués ou diffusés au Québec, qu’ils soient membres ou non du Conseil, qu’ils appartiennent à la presse écrite ou électronique. Le Conseil reçoit les plaintes du public et rend des décisions relativement à la déontologie journalistique. Mécanisme d’autorégulation de la presse, le Conseil ne peut être assimilé à un tribunal civil, il ne possède aucun pouvoir judiciaire, réglementaire, législatif ou coercitif; il n’impose aucune autre sanction que morale.